Grâce à une opération méticuleusement préparée, les services de la Sûreté nationale ont intercepté plus de 300 000 comprimés d’ecstasy dissimulés dans un véhicule en provenance de Marseille.
Ainsi et selon le communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), c’est à l’issue d’une traque minutieuse que les unités spécialisées du Service régional de lutte contre la criminalité organisée (SRLCO) d’Oran ont mis la main sur une cargaison impressionnante de drogue dure.
Un réseau international dans le collimateur
En effet, dissimulée à l’intérieur d’un véhicule en provenance du port de Marseille, cette marchandise illicite comprenait 1 quintal et 25 kilogrammes d’ecstasy, soit 306 960 comprimés destinés au marché algérien.
Dans la continuité de leurs efforts pour endiguer le trafic de stupéfiants à l’échelle transnationale, les enquêteurs du SRLCO ont pu démanteler un réseau criminel structuré, dont les ramifications s’étendaient du Maroc à l’Europe, avec pour point de chute l’Algérie.
Ce réseau, dirigé par un baron influent, utilisait le transit maritime pour acheminer des cargaisons depuis la France vers le port d’Alger.
Une enquête de longue haleine
Grâce à une collecte approfondie de renseignements et des enquêtes de terrain rigoureuses, les forces de l’ordre ont pu identifier le véhicule suspect et reconstituer l’itinéraire suivi par ses occupants. L’opération a conduit à l’arrestation du conducteur, surpris en flagrant délit alors qu’il tentait de remettre la drogue à un complice dans un quartier de la capitale. La fouille du véhicule a révélé plusieurs cachettes secrètes, habilement aménagées pour dissimuler la drogue.
Trois trafiquants écroués
Par la suite, l’enquête s’est élargie sous l’égide du procureur de la République compétent. Ce travail a permis l’identification et l’arrestation d’un troisième membre du réseau, portant à trois le nombre total de suspects interpellés.
Enfin, les trois individus mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le pôle criminel élargi de Sidi M’hamed à Alger. Ils devront répondre de leurs actes devant la justice, dans ce qui s’annonce comme une affaire emblématique de la lutte contre le narcotrafic international en Algérie.