La transition énergétique n’est pas un simple « vœu pieux » en Algérie, mais une réalité palpable.
Le dernier bilan Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE), vient en effet le démontrer.
Ainsi, dans son bilan présenté ce mercredi 6 septembre, cet organisme indique qu’à la fin de l’année dernière, l’Algérie disposait de pratiquement 590 mégawatts de puissance énergétique générée par les énergies renouvelables (EnR), dont 460 MW hors hydroélectricité.
En effet et selon les détails repris par l’agence officielle, il a été enregistrée une augmentation de 5,2% en matière de puissance installé avec une capacité installée additionnelle de +23,9 MW par rapport à celle cumulée à la fin 2021.
En outre, Le Commissariat met en évidence que « tous les secteurs ont intégré les énergies renouvelables dans leur plan de développement à des degrés variés ».
S’agissant des secteurs ayant opéré leur « mue énergétique », le CERFEF souligne que l’énergie verte alimente « à divers degrés », des écoles, stations de pompage d’eau, l’électrification des sites isolés, l’éclairage public et systèmes et réseaux de transmission.
Ce même organisme a précisé également que 955 écoles au total ont été dotées de systèmes solaires photovoltaïque, totalisant une puissance de 3,9 MW à fin 2022.
Il a ajouté, concernant l’éclairage public, que près de 132 432 candélabres solaires photovoltaïques sont déployés à fin 2022, avec une puissance totalisant 12,3 MW, soit 32% des installations solaires hors réseau
R.B