Washington – Le président Donald Trump a mis ses menaces à exécution! Ce mercredi, il a officialisé la mise en place de droits de douane réciproques, une mesure protectionniste visant à « rendre l’Amérique à nouveau riche ».
L’Union européenne, principale cible de cette offensive, se voit imposer une taxe de 20 % sur ses exportations vers les États-Unis.
Un arsenal de taxes différenciées
La stratégie de Trump est claire : frapper là où ça fait mal. L’Europe, accusée de pratiques commerciales déloyales, est en première ligne. Mais elle n’est pas la seule. La Chine, autre géant économique, est taxée à 34 %, tandis que d’autres pays comme l’Inde, le Japon et la Suisse subissent également des droits de douane élevés. Un plancher de 10 % s’applique à tous les autres pays exportant vers les États-Unis.
L’Europe prépare la riposte
Face à cette offensive, l’Union européenne ne compte pas rester les bras croisés. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement français, a annoncé une riposte imminente. « Il y aura deux ripostes. La première, mi-avril, vise les droits de douane déjà imposés sur l’acier et l’aluminium. La seconde, plus globale, sera décidée avant la fin avril, après une étude précise secteur par secteur », a-t-elle déclaré.
L’Europe entend ainsi afficher son unité et sa détermination face à la politique commerciale agressive de Trump.
Un protectionnisme assumé
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump n’a cessé de brandir la menace des droits de douane. Ses premières décisions ont ciblé le Canada et le Mexique, accusés de laxisme dans la lutte contre le trafic de fentanyl. Il a également imposé des taxes sur l’acier et l’aluminium, justifiant ces mesures par la nécessité de protéger l’industrie américaine.
