Le président américain Donald Trump n’en finit plus de provoquer des « guerres commerciales » avec les puissances économiques mondiales.
Cette « lubie » de la surenchère économique, a non seulement écorné l’image des Etats-Unis d’Amérique à l’internationale, mais aussi sur plan interne, puisque même les plus fervents défenseurs de la politique économique de Trump, y voient des « guerres » factices et conjecturelles.
Ainsi, après une escalade effrénée avec la Chine au mois d’avril dernier, où les droits de douanes ont atteint des seuils stratosphériques, Donald Trump récidive cette fois-ci, avec l’Union européenne (UE) et le mode opératoire est quasiment identique : menace sur le réseaux sociaux et effets d’annonce à la « sauce » Trump
Trump s’en prend à l’UE
En effet, ce dernier, a annoncé ce vendredi son intention d’imposer des droits de douane de 50% sur les importations en provenance de l’Union européenne, et ce, à compter du 1er juin prochain.
Qualifiant les relations commerciales avec l’UE de « difficiles », cette déclaration marque une nouvelle escalade dans les tensions transatlantiques.
Sur sa plateforme « Truth Social », Donald Trump a justifié cette décision en affirmant que « l’Union européenne a été créée fondamentalement pour exploiter commercialement les États-Unis« . Il a ajouté : « Il est très difficile de traiter avec l’UE […] Nos discussions ne vont nulle part !«
Cette annonce intervient alors que les désaccords commerciaux persistent entre les deux parties, notamment sur les subventions industrielles et l’accès aux marchés.
Les marchés financiers « plongent »
L’annonce de Donald Trump a provoqué un mouvement de baisse sur les principales places boursières européennes en début d’après-midi. Les investisseurs redoutent une nouvelle guerre commerciale, susceptible de perturber les échanges transatlantiques et d’affecter la croissance économique.
L’Union européenne n’a pas encore réagi officiellement à cette menace, mais une réponse est attendue dans les prochains jours. Les entreprises européennes, notamment dans les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire, pourraient être les premières impactées en cas de mise en œuvre de ces mesures.