Un quart du territoire de Ghaza rayé de la carte

L’armée d’occupation sionistes, continue son plan d’extermination de masse dans les terres occupés et plus particulièrement à Ghaza.Outre le nombre ahurissant de martyrs tombés depuis le 7 octobre dernier, lequel dépasse les 17 300 morts, dont l’écrasante majorité, sont des femmes et des enfants, c’est la destruction totale de ce territoire qui interpelle.

Ainsi et à en croire le ministre palestinien des Travaux publics, Mohamed Ziyara, plus du quart de la bande de Ghaza, a été littéralement rayé de la carte.

En effet, pour ce responsable palestinien cité par l’agence Wafa, plus de 25% des zones urbaines de la bande de Ghaza ont été complètement effacées de la carte, à cause de l’agression sioniste dévastatrice en cours, depuis le 7 octobre dernier, a-t-il déclaré ce samedi 9 décembre, lors d’un point de presse.

250 000 bâtiments réduits en cendres

Selon M. Ziyara, le manque de carburant et l’absence d’engins pour soulever les débris et ouvrir les routes, ont fait que les citoyens se sont tournés vers les outils manuels pour sortir les evenentuels survivants de sous les décombres.

La même source, a souligné que plus de 250 000 habitations ont été détruites avec des degrés divers, tandis que plus de 30% des infrastructures ont été détruites, y compris les routes, les réseaux d’eau et d’assainissement, les réseaux électriques et de communication.

Le veto USA fait durer le supplice de la population

Face à cette situation le Conseil de sécurité de l’ONU, a encore une fois échoué à faire adopter une résolution visant à contraint l’entité sioniste à cesser ses exactions. Et pour cause, les États-Unis, ont  » naturellement » opposé leur véto à toute résolution onusienne.

En effet, le projet de résolution qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre (Etats-Unis) et une abstention (Royaume-Uni) avait été préparé par les Emirats arabes unis après l’invocation sans précédent par Antonio Guterres mercredi dernier, de l’article 99 de la Charte des Nations unies, permettant au secrétaire général d’attirer l’attention du Conseil sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

Le véto américain, a été rapidement condamné par les organisations humanitaires, Médecins sans frontières (MSF) déclarant que l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rend « complice du massacre » dans la bande de Gaza.

R.B/Agences

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