Comme il fallait s’y attendre la valse des entraîneurs continue dans le championnat de la ligue une professionnelle. La dernière défaite enregistrée par l’USM Khenchela face à la JS Kabylie a poussé la direction du club a réagir.
Ainsi, le président Boukerrouma a convoqué l’entraîneur Tunisien Hatem Missaoui à une réunion pour s’expliquer sur les mauvais résultats enregistrés lors des précédentes rencontres. Les deux parties sont parvenues à un accord de résilier le contrat à l’amiable comme annoncé sur le canal officiel de l’USM Khenchela.
Vox populi, Vox Dei!
En effet, l’entraîneur Missaoui n’a pas fait long feu et il a fallu que six matchs pour voir la relation de travail entre ce dernier et le club, coupée au grand dam des observateurs de la balle ronde en Algérie. L’instabilité est devenue monnaie courante chez les clubs de l’élite, où l’entraîneur est le fusible et à chaque fois, il y a de mauvais résultats c’est ce dernier qui paye.
Pourtant à son arrivée, la direction de l’USM Khenchela ne cessait de lui jeter des fleurs et de dire qu’il est l’homme de la situation et qu’il saura comment mener l’équipe vers des succès. Finalement c’est la rue qui commande et tout le monde a vu comment l’entraîneur Hatem Missaoui a été pris à partie par la poignée de supporters qui s’est déplacée à Tizi-Ouzou, en le traitant de tous les noms de oiseaux et en l’insultant sans cesse, avant même la fin de la rencontre.
Qui commande à L’USM Khenchela ?
Les supporters de l’USM Khenchela présents au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou ont déversé leur colère sur l’entraîneur Tunisien Hatem Missaoui, en lui incombant la responsabilité de cette défaite et des résultats de l’équipe. Alors à quand les responsables des clubs ne soient pas influencés par la rue et cet environnement pourri par des énergumènes qui gangrènent le football national ? Ce n’est pas pour demain, le jour où il y aura une vraie politique sportive chez les clubs algériens et des projets sportifs, ce jour là on peut parler de stabilité à tous les niveaux. À bon entendeur, salut …!
M.O.
