C’est désormais officiel et confirmé par le compte officiel de la FAF, Naoufel Khacef a été appelé en renfort par Vladimir Petkovic pour pallier l’absence de Rayan Ait Nouri, blessé.
Les Verts devront composer sans l’un de leurs cadres en ce début de mois de septembre. Convoqué par Vladimir Petkovic pour le stage des Fennecs, Rayan Aït Nouri ne rejoindra finalement pas le groupe.
Ainsi, le latéral gauche de Manchester City, blessé lors de la deuxième journée de Premier League face à Tottenham puis réapparu le week-end suivant à Brighton, a rechuté et doit observer une période de repos forcé.
Coup dur pour les Verts
En effet, un contretemps fâcheux pour le joueur, dont la montée en puissance en club faisait espérer un rôle majeur en sélection dans ces échéances capitales.
L’absence d’Aït Nouri s’annonce particulièrement préjudiciable dans un contexte où l’Algérie dispute deux rencontres déterminantes dans les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026.
Le sélectionneur helvético-bosniaque, arrivé avec l’ambition de redonner de l’élan à une équipe en quête de stabilité, devra rapidement réorganiser son couloir gauche, secteur où la densité est moindre comparée à d’autres postes. Cette blessure, au-delà de la dimension sportive, soulève également des inquiétudes sur la fragilité physique du joueur, déjà plusieurs fois touché par des pépins musculaires au cours de sa jeune carrière.

Naoufel Khacef, une opportunité inattendue
Pour combler ce vide, Petkovic a fait appel à Naoufel Khacef, le latéral gauche du CR Belouizdad. Très régulier avec son club, Khacef est récompensé de ses performances par une convocation qui pourrait marquer un tournant dans sa trajectoire internationale. Pour le joueur, il s’agit d’une occasion en or de prouver qu’il peut prétendre à un rôle plus durable en équipe nationale, à quelques mois seulement de la CAN 2025 prévue au Maroc. Son profil de joueur engagé et discipliné tactiquement pourrait séduire le staff technique, d’autant plus que la concurrence n’est pas insurmontable à ce poste.
Les deux prochains rendez-vous des Fennecs, face au Botswana le 4 septembre à Tizi Ouzou dans le flambant neuf stade Hocine Aït Ahmed, puis contre la Guinée à Casablanca, » faute d’infrastructures homologuées dans ce pays » seront décisifs. Deux victoires placeraient l’Algérie dans une position idéale pour décrocher son billet pour la Coupe du Monde 2026, la première de l’histoire à réunir 48 équipes aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Si l’absence d’Aït Nouri constitue un coup dur, elle offre néanmoins à Khacef une chance unique de démontrer sa valeur et de rappeler que chaque crise peut cacher une opportunité.