Comme tout ailleurs, à Ait Yahia Moussa, relevant de la daira de Draâ El Mizan, à 25 kilomètres au sud-ouest de Tizi-Ouzou, les vols de câbles électriques en général et ceux d’éclairage public sont devenus récurrents eu égard au prix du cuivre.
Ainsi et en dépit des efforts déployés par l’APC à doter tous les villages et le chef-lieu de cette commodité qui assure de la sécurité aux citoyens, il n’en demeure pas moins que leur efforts demeurent vains face à certains individus peu scrupuleux.
Dépôt de plainte
En effet, au chef-lieu de l’ex Oued Ksari où une importante opération d’éclairage public a été concrétisée, les premiers vols sont montrés par des photos que l’exécutif commune a diffusées sur les réseaux sociaux, semble-t-il, qui vont servir de pièces à conviction pour déposer des plaintes accompagnées d’un communiqué de dénonciation qui date de ce 15 décembre 2025.« le maire et l’exécutif communal dénoncent énergiquement les vols répétés des câbles d’éclairage public », lit-on dès l’entame de ce communiqué.
Sabotage ou « mafia » du cuivre ?
En outre, les membres de l’ APC condamnent énergiquement avec la plus grande fermeté ces agissements criminels et appellent leurs concitoyens à contribuer activement afin de mettre fin aux agissements de ces individus. » S’agit-il d’un commerce illicite du cuivre ou d’un sabotage qui ne dit pas son nom ? », s’interrogent les élus. Ils appellent ainsi tous les citoyens à participer pour démanteler ce réseau qui ne cesse de récidiver ces derniers temps. L’exécutif communal signale à ses administrés que plusieurs plaintes ont été déposées auprès des instances compétentes et qu’une enquête est ouverte pour dénicher ces personnes qui font mal au développement de la localité car ces opérations d’éclairage coûtent beaucoup au trésor public et au budget communal.
Une structure de sécurité réclamée
Cela étant, ils se disent qu’ils sont à l’écoute des citoyens et que la contribution de chacun et chacune participera à mettre fin à ces gangs pour préserver le développement de la municipalité. Il y a lieu de signaler que le chef-lieu communal est dépourvu de structures de sécurité à l’exception d’un détachement militaire implanté dans le cadre de la lutte anti-terroriste.
La seule structure, une sûreté semi-urbaine, réalisée en face de l’ex siège APC laissée à l’abandon durant plus d’une décennie et finalement cédée à l’ APC qui la transforme en vue de doter la collectivité de certains services publics. Depuis des années, les citoyens et les élus n’ont cessé de réclamer des structures de sécurité car le chef-lieu vit dans une insécurité totale avec la multiplication de vols nocturnes.

