Les procédures pour l’obtention d’un visa Schengen vont être simplifiées et surtout numérisées, indique l’agence AFP, laquelle fait écho de la décision prise par Le Parlement européen et les Etats membres de l’UE.
Ainsi, la Commission européenne chargée du dossier, a donné son aval pour entamer la numérisation des des démarches administratives pour demander son visa en ligne.
Un gain de temps non-négligeable
« La possibilité de demander un visa Schengen en ligne constituera une grande amélioration pour les citoyens et pour le traitement de la demande. Cela simplifiera la procédure de demande pour les voyageurs et, dans le même temps, allégera la charge pesant sur les administrations nationales, qui seront en mesure de réagir plus rapidement et plus efficacement », a déclaré Fernando Grande-Marlaska Gómez, ministre espagnol de l’intérieur par intérim, cité par même source.
En effet, la nouvelle réglementation prévoit que les demandeurs d’un visa Schengen (séjour de moins de trois mois) pourront effectuer leurs démarches en ligne, sur un site internet unique, plutôt qu’auprès d’un consulat.
« Les demandeurs vont bénéficier de procédures de visas plus faciles, moins chères et plus rapides », a expliqué l’euro député slovène Matjaz Nemec, rapporteur du texte.
Toutefois, la démarche de se présenter en personne au consulat, reste obligatoire si la personne, demande pour la première fois son visa.
Le nouveau texte adopté comprend la création d’une plateforme de l’UE dédiée aux demandes de visa Schengen.
VIsa Schengen en quelques clics
« À quelques exceptions près, les demandes de visas Schengen seront effectuées par l’intermédiaire de cette plateforme. Sur la plateforme, les demandeurs de visa pourront introduire toutes les données pertinentes, télécharger des copies électroniques de leurs documents de voyage et pièces justificatives et payer leurs droits de visa », est-il précisé.
Le visa numérique vise à faciliter la procédure de demande pour les voyageurs et simplifier a procédure administrative, tout en renforçant la sécurité de l’espace Schengen, expliquent les membres de la Commission de l’UE.
R.B/Agences

