Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce lundi 11 mars, un appel téléphonique de son homologue français, M. Emmanuel Macron, a annoncé la présidence dans un communiqué.
La même source précise que les deux présidents se sont mis d’accord sur la visite officielle que le Président de la République effectuera en France, qui aura lieu fin septembre et début octobre, dont la date officielle sera déterminée ultérieurement.
Ghaza encore et toujours !
En outre et selon le communiqué, les deux Présidents ont évoqué, au cours de cet entretien, les relations bilatérales et les questions de dimension régionale et internationale.
Lors de cet appel, M. le Président Tebboune a exprimé, précise le communiqué, sa profonde préoccupation face à l’évolution de la situation en Palestine occupée, notamment à Ghaza.
Concernant les relations de coopération algéro-française, les deux présidents ont évoqué les perspectives économiques communes qui profitent aux deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, l’énergie, les terres rares et l’industrie ferroviaire.
Une visite à enjeux multiples
Les enjeux de cette visite, sont hautement sensibles et stratégiques à bien des égards et devrait traiter des aspects politique, mémoriel et économique. Ainsi, les deux chefs d’Etat, poursuivront le dialogue entamé à Alger sur les grandes crises internationales et régionales, notamment la question Palestinienne et la relation bilatérale.
Ce dernier point, lequel évolue en dents de scie au gré des « crises » périodiques entre la France et l’Algerie. La visite comprendra aussi un important volet économique. Les officiels algériens devraient y promouvoir le nouveau cadre des investissements dans le pays.
Plusieurs volets de partenariats économiques seront discutés dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des énergies renouvelables (notamment l’hydrogène), des minerais critiques et rares. Selon nos informations, le président Macron, convira son homologue algérien au château d’Amboise pour rendre un hommage à l’émir Abdelkader, chef politique, militaire et spirituel qui symbolise la résistance algérienne à la conquête coloniale française.
Ce dernier y a été retenu en compagnie de plusieurs fidèles de 1848 à 1852. Le président algérien devrait aussi rencontrer les représentants de la communauté algérienne en France et pourrait se rendre à la Grande Mosquée de Paris largement financée par l’Etat algérien.
R.B
