Vladimir Petkovic annoncera ce jeudi 2 octobre sa liste pour affronter la Somalie et l’Ouganda, deux matchs décisifs des éliminatoires du Mondial.
Texte :
L’Algérie s’apprête à entrer dans une phase charnière de son parcours vers la Coupe du Monde 2026. Ce jeudi 2 octobre, Vladimir Petkovic dévoilera, depuis la salle Mohamed-Sellah du stade Nelson-Mandela de Baraki, la liste des joueurs retenus pour affronter la Somalie et l’Ouganda lors des deux dernières journées des qualifications.
Ainsi, es Verts, qui n’ont besoin que de trois points pour valider mathématiquement leur billet, devront confirmer leur statut de favoris, malgré un contexte particulier. Entre blessures à répétition et critiques persistantes, chaque décision du sélectionneur suisse sera scrutée par les observateurs et par un public algérien impatient de retrouver la plus grande scène mondiale.
La FIFA tranche sur les arbitres
En effet, la Fédération internationale a déjà désigné les officiels qui dirigeront ces deux rencontres. Face à la Somalie, le 9 octobre à Oran, c’est le Malawite Godfrey Phillip Nkhakananga qui officiera, assisté par Clemence Kanduku, Pondamali Tembo et David Chinoko. Le duel contre l’Ouganda, cinq jours plus tard à Tizi-Ouzou, sera placé sous la direction du Mauricien Ahmad Imtehaz Heeralall, épaulé par un trio de compatriotes. Ces désignations rappellent l’importance de ces matches couperets : une décision arbitrale mal maîtrisée pourrait avoir des répercussions considérables dans la course à la qualification.
Une hécatombe qui inquiète
Si la mission paraît accessible sur le papier, l’infirmerie des Verts complique considérablement la tâche de Petkovic. Des cadres comme Youcef Atal, Rayan Aït-Nouri, Mohamed Farsi, Hicham Boudaoui, Houssem Aouar et Abdelhak Kadri sont annoncés incertains ou forfaits. Leur absence potentielle constitue un casse-tête pour le staff technique, contraint de remodeler son plan de jeu dans l’urgence. Cette série de blessures fragilise l’équilibre de l’équipe, notamment dans les couloirs et au milieu, des secteurs clés pour la philosophie de jeu du sélectionneur.
Des choix forts attendus
Les derniers rassemblements ont déjà laissé un goût amer. En septembre, l’Algérie avait péniblement battu le Botswana (3-1) à Tizi Ouzou avant de concéder un nul insipide contre la Guinée à Casablanca. Ce rendement décevant avait valu de vives critiques à Petkovic, accusé de manquer de cohérence dans ses choix. Cette fois, des changements notables sont pressentis. Des cadres en difficulté comme Saïd Benrahma ou Ramiz Zerrouki pourraient être écartés au profit de nouveaux visages, désireux de saisir leur chance à quelques mois seulement de la CAN 2025.
À l’heure où l’Algérie joue une partie de son avenir immédiat, la liste d’octobre apparaît comme une véritable épreuve de vérité pour Petkovic. Entre la nécessité de s’adapter aux absences et l’obligation de convaincre un public exigeant, le sélectionneur joue bien plus qu’une simple qualification : il joue sa légitimité.