Les États Unis viennent d’emboîter le pas de l’Angleterre, en livrant à l’Ukraine des munitions à l’uranium appauvri.
En effet, le Pantagone vient d’annoncer l’envoi d’une « une aide supplémentaire pour l’Ukraine » d’un montant de 175 millions de dollars, rapporte l’AFP dans une dépêche publiée ce mercredi 6 septembre.
Toutefois, la « nouveauté » dans ce nouvel approvisionnement, réside dans le fait qu’il intègre notemment des « munitions de char à uranium appauvri de 120 mm pour les chars Abrams ».
L’uranium appauvri, faut-il le souligner, est une sous-munitions, certes moins radioactive que l’uranium classique, mais néanmoins il n’en demeure pas nocif pour la santé, car ses particules peuvent persister longtemps dans l’environnement.
L’Agence internationale de l’énergie atomique ( AIEA), a établi des études menées en ex-Yougoslavie, au Koweït, en Irak et au Liban, là où ces munitions ont été utilisées par les troupes US, « ont montré que l’existence de résidus d’uranium appauvri dispersés dans l’environnement ne présentait pas de risque radiologique pour la population des régions touchées ».
En janvier, le chef de la délégation russe au Forum de l’OSCE pour la coopération en matière de sécurité, à Vienne, a mis en garde les Occidentaux contre ce type d’aide militaire à l’Ukraine.
R.B/ Agence
