Après son club, les médias, les politiques, voici que la justice française est » instrumentalisée » pour enfoncer encore plus l’international algérien de l’OGC Nice, Youcef Atal.
Ce dernier, a été en effet, placé hier soir, jeudi 23 novembre en garde à vue à Nice, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire en lien avec la publication en soutien au peuple palestinien. Le latéral droit des Verts a été libéré sous caution dans la soirée de ce vendredi.
Ainsi, l’affaire relative à la publication d’une vidéo en soutien à Ghaza prend une autre tournure pour Youcef Atal. Après les sanctions sportives, l’international algérien fait désormais face à des tracas judiciaires.
Youcef Atal qui a été suspendu « jusqu’à nouvel ordre » par son club et qui a écopé de sept matchs de suspension par la Ligue du football professionnel (LFP), a été placé en garde à vue jeudi soir à cause de cette affaire.
Le latéral droit algérien avait publié le mois d’octobre dernier une vidéo en soutien au peuple palestinien qui subissait des attaques par l’armée sioniste. Pour les officiels français, il s’agissait d’un appel au terrorisme.
La publication avait soulevé un tôlé alors. Une plainte a été déposée dans la foulée contre le joueur pour « apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence ».
Selon Nice matin qui a rapporté l’information laquelle a été ensuite relayée et confirmée par plusieurs autres médias, c’est finalement le chef de «provocation à la haine raciale à raison de la religion » qui a été retenu contre lui.
Procès le 18 décembre prochain
Selon toujours la même source, l’enfant de Boghni dans la wilaya de Tizi- Ouzou a été placé jeudi soir en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, à la caserne Auvare de Nice.
Le champion d’Afrique 2019 avec l’Algérie a été libéré sous caution vendredi en fin d’après-midi, rapportent plusieurs sources médiatiques.
Remis en liberté provisoire, Youcef Atal qui n’a par conséquence pas droit à quitter le territoire français, devra être jugé le 18 décembre prochain.
M.O.B