Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) : L’Algérie veut être un acteur clé

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Être une partie prenante dans première phase de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est un objectif « prioritaire » pour l’Algérie.

Ainsi et selon Mme Leila Mokhtari, représentante du ministère du Commerce, « L’Algérie n’est pas encore membre de l’initiative, mais les discussions avec le secrétariat de la Zlecaf sont en cours. Prochainement il va y avoir une délégation du secrétariat de la Zone en Algérie pour expliquer cette initiative aux opérateurs économiques et aux institutionnels », a-t-elle fait savoir ce lundi 10 juillet en marge d’un séminaire sur les orientations stratégiques.

L’adhésion à la Zlecaf comme objectif

En effet et s’appuyant sur le dernier rapport présenté lors de la réunion extraordinaire des ministres africains du Commerce, tenue à Nairobi en juin dernier, Mme Mokhtari a indiqué que 54 pays ont signé l’accord de la Zlecaf, 46 instruments de ratification ont été déposés et 42 offres tarifaires de commerce de marchandises ont été vérifiées et adoptées par les chefs d’Etat.

Ainsi, la conférencière, mentionne qu’actuellement, huit pays participent à l’initiative du secrétariat de la Zlecaf, laquelle consiste à démarrer des « échanges commerciaux significatifs » dans le cadre de cette zone.

Il s’agit du Cameroun, de l’Egypte, du Ghana, du Kenya, du Rwanda, de l’Ile Maurice, de la Tanzanie et dernièrement la Tunisie, a-t-elle ajouté.

Ces échanges, portent sur une première liste de produits, mais qui devrait être élargie plus tard, selon Mme Mokhtari, qui a fait part aussi d’une stratégie élaborée par la partie algérienne avec la collaboration de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), relevant de L’ONU, en vue d’identifier les opportunités de l’adhésion de l’Algérie à la Zlecaf.

La Zlecaf ambitionne, à terme, d’arriver à un marché continental commun, fort actuellement de 1,5 milliard d’habitants, en portant les échanges intra-africains à plus de 50% du total des échanges contre environ 15% ces dernières années.

Les ambitions de la Zlecaf mises en exergue

Pour sa part, le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi a mis en avant, « l’importance » de la démarche entreprise par l’Algérie à travers sa ratification, il y a deux ans, de l’accord sur la Zlecaf et ses retombées positives sur l’économie nationale.

En effet, pour M. Bouchenak la Zlecaf est destinée à être le plus grand espace commercial de libre échange dans le monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMS).

Le président du Cnese, a rappelé la démarche des hautes autorités de l’Etat, à travers les engagements du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dont celui relatif à « la mise en place d’une politique commerciale cohérente et judicieuse en vue de s’ouvrir sur l’économie mondiale à travers la Zlecaf”.

A ce propos, il a souligné l’impératif d’évaluer les potentialités d’exportation des produits algériens vers la ZLECAf, en examinant les opportunités offertes à la partie algérienne et en définissant les secteurs prioritaires pour conforter la présence de l’Algérie sur le marché africain.

R.B

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