Les opportunités de collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert, seront au coeur des discussions lors de la 5éme Journée Algéro-Allemande de l’Énergie, qui tiendra à partir de demain lundi 23 octobre à Alger, indique un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.
Ainsi, cet événement énergétique vera la participation selon le département de Mohamed Arkab, du Secrétaire d’État Parlementaire du ministère Fédéral allemand de l’Économie et de la Protection du Climat (BMWK), M. Stefan Wenzel, Mme Elisabeth Wolbers, Ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne en Algérie et Thomas Eckert, Ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne (UE) à Alger, est-il précisé.
Toujours selon la même source, lors des travaux de cette 5éme journée algéro-allemande sur l’énergie, plusieurs ateliers et conférences sont au menu, sous le thème « Les technologies d’avenir qui nous relient – Énergies renouvelables et Hydrogène vert ».
Ces travaux, auront pour pour objet d’échanger sur les perspectives de développement en Algérie des énergies renouvelables, l’hydrogène et de l’efficacité énergétique ainsi que les opportunités de coopération dans ces domaines avec l’Allemagne.
Il est indéniable que l’Allemagne s’intéresse de très près à l’hydrogène algérien. En juin dernier, une entreprise allemande était« prête à acheter toute la production nationale en hydrogène », avait confié Miloud Medjelled, directeur général de la Prospective au ministère de l’Energie.
L’Algérie, tient à tirer profit de ses capacités techniques et de ses avantages compétitifs pour produire et exporter environ 30 à 40 millions de milliards KW sous forme d’hydrogène gazeux et liquide.
Ce marché de l’hydrogène est prometteur et suscite énormément d’intérêt chez les Allemands, qui connaissent les potentialités naturelles et humaines de l’Algérie dans ce créneau.
Selon des experts algériens, Berlin veut investir lourdement dans l’énergie renouvelable, l’hydrogène en particulier, afin de lui permettre de couvrir une partie des besoins de son marché intérieur à long terme, soit d’ici à 2050.
De plus, et lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné l’élaboration d’une « stratégie globale » s’alignant avec les développements scientifiques et techniques que connait le monde, et ce en collaboration avec les Etats qui jouissent d’une expérience pionnière dans ce domaine vital.
R.B
