C’est désormais officiel, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), participera aux élections législatives et municipales de 2026.
Ainsi, c’est ce qu’a décidé le Conseil national de cette formation politique, présidée par Atmane Mazouz, à l’écrasante majorité des participants.
En effet, c’est un « oui » franc et massif qui s’est dégagé à l’issue du Conseil national du RCD, durant lequel les congressistes ont dit « non» à la politique de la chaîse vide initiée depuis les élections présidentielles de 2019. Pour Atmane Mazouz, la « base militante » s’est exprimée.
Selon le président du RCD, désormais il est impératif de « renforcer» structures locales du parti, ainsi que l’«élargissement» de la base militante, la proximité avec la société, notamment la jeunesse. « Un parti démocratique ne vit pas uniquement dans les communiqués ou les moments de crise. Il vit dans l’organisation, la discipline militante, le débat interne et la capacité à transformer les colères sociales en projet politique crédible», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, les militants du RCD estiment que cette est la meilleure car ils jugent que le parti a beaucoup perdu depuis qu’il a opté au boycott. « Il ne sert plus de suivre cette démarche qui consiste à laisser la place aux opportunistes. Notre parti a payé un lourd tribut depuis sa création notamment durant la décennie noire. Et je ne vois plus à quoi cela va nous mener cette politique de chaise vide», estime un militant du RCD de longue date.
Un autre militant, notera le fait que ce Conseil national est «un moment crucial» pour se redéployer sur le terrain et gagner des espaces pour la mise en œuvre du programme du parti.

