La campagne de moisson-battage 2025 vient d’être entamée à Bouira et les prévisions dévoilées par la Direction des services agricoles (DSA) de la wilaya, devraient être «supérieurs» à la saison précédante, où la wilaya de Bouira, avait enregistré une récolte de près d‘un millions de quintal.
Ainsi, une récolte en légère hausse par rapport à l’exercice écoulé, est envisagée par les services de la DSA de Bouira, lesquels tablent sur plus d’un millions de quintal.
Des prévisions optimistes
En effet, cet objectif cadre avec les dernières orientations du Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, qui avait exigé lors du dernier Conseil des ministres, à ce que la récolte de cette saison, soit supérieure à celle de l’année dernière. Concernant le rendement par hectare, il devrait dépasser les 30 quintaux par hectare, ce qui est considéré par nombre de spécialistes, comme étant un chiffre « satisfaisant ».
Pour cet exercice, comme celui pour le précédent, pas moins de 80 000 hectares de terres ont été emblavées lors de la campagne de labours-semailles du mois d’octobre 2024, dont 75 278ha, ont été cultivés. Sur ce total, le blé dur représente plus de la moitié de la superficie ensemencée avec 47 540 h, l’orge 15 580 h, le blé tendre 10 66 h, et l’avoine 1600 h.
Pour ce qui est des moyens techniques mobilisés, la direction des services agricoles de Bouira, note que plus 2 700 tracteurs, 300 moissonneuses-batteuses, près de 2100 remorques et 1 700 citernes seront déployés pour réussir cette campagne.
Une capacité de stockage assurée
Par ailleurs et afin de stocker cette récolte, laquelle s’annonce abondante, huit nouveaux centres de stockage de céréales ont été réceptionnés récemment, ont fait savoir les services de la DSA de Bouira.
D’une capacité globale de 400.000 quintaux, ces centres sont situés à Taghzout (02), El Esnam (02), El Hachimia (04), selon le directeur des services agricoles, Zine Labidine Bendjaballah. Pour un coût de 3 milliards de dinars, ils représentent un «aquis» pour la wilaya. La mise en œuvre de ces projets traduit également la volonté du gouvernement de réduire la dépendance du pays aux importations, en favorisant l’autosuffisance alimentaire.
La construction de ces infrastructures participe à une vision de long terme, visant à renforcer la résilience du secteur agricole et à garantir une alimentation de qualité pour tous les citoyens.