La crise diplomatique qui agite ces derniers mois les relations entre l’Algérie et la France, n’a pas été sans conséquences sur la délivrance des visas.
Ainsi, nombre de citoyens ont fait état à travers les réseaux sociaux de « lenteurs » et « fortes perturbations » concernant le traitement de leurs dossiers, allant même jusqu’à accuser le prestataire de service « capago » de rétention de passeports. Face à cette situation, l’Ambassade de France en Algérie, vient de publier un communiqué dans lequel, elle a tenu à clarifier la situation.
Dès le 1er septembre…
En effet et dans ledit document daté de ce mardi 26 août 2025, l’Ambassade de France en Algérie, indique littéralement qu’elle est en sous effectif, à cause notamment de la «dégradation» de la relation entre la France et l’Algérie.
Cet état de fait, selon ledit communiqué, a pour effet une «réduction significative» des effectifs de cette ambassade et des trois consulats généraux dès le 1 er septembre prochain. «C’est en effet à cette date que les agents expatriés, qui assurent la relève de leurs prédécesseurs partis vers d’autres horizons, prennent habituellement leurs fonctions au sein de nos services à Alger, Oran et Annaba. Cette année, le ministère algérien des affaires étrangères n’a pas donné suite à l’essentiel des demandes de visas d’accréditation sollicites pour ces personnels», affirme l’Ambassade de France en Algérie.
Une capacité de traitement « limitée »
En outre et toujours d’après la même source, à partir de cette date, la capacité d’accueil et de traitement des dossiers de visas vers la France sera «limitée» à instruire les demandes de visas.
«Tant que durera cette situation, le nombre de rendez-vous disponibles auprès de notre prestataire Capago, chargé de recevoir les demandes de visas instruites par nos consulats, devra donc être réduit afin de maintenir la délivrance des visas dans des délais aussi raisonnables que possible», préviennent les services de l’Ambassade. Et de conclure en précisant que les consulats d’Alger, Oran et Annaba sont en train de se réorganiser pour accorder «la priorité » aux services aux Français, aux demandes renouvellement de visas et aux demandes de visas d’études en France.