Après des mois de spéculations, le franco-algérien, Maghnes Akliouche, a été, officiellement convoqué par Didier Deschamps en équipe de France et suit la voie de son compatriote Rayane Cherki
Le feuilleton a trouvé son épilogue : Maghnes Akliouche, le milieu offensif franco-algérien de l’AS Monaco, a officiellement tourné le dos à l’Algérie pour embrasser la carrière internationale sous le maillot français.
Akliouche opte pour la France
Ainsi, convoqué pour la première fois par Didier Deschamps, il intégrera le groupe des Bleus lors du prochain stage, marqué par deux rendez-vous capitaux face à l’Ukraine et l’Islande dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Un choix qui, s’il semble logique pour certains, laisse un goût amer du côté algérien. En refusant l’appel de ses origines, Maghnes Akliouche a fermé la porte à une aventure où il aurait été porté par l’amour inconditionnel d’un peuple, au profit d’un environnement français beaucoup plus impitoyable.
L’ombre de Luis Campos et la logique de carrière
Selon plusieurs sources, ce basculement n’a rien d’anodin. Luis Campos, conseiller stratégique du Paris Saint-Germain, a joué un rôle décisif dans la décision du joueur. Soucieux de l’attirer un jour au Parc des Princes, le dirigeant aurait imposé à Akliouche de choisir la France, promettant en retour d’user de son influence auprès de Deschamps pour lui ouvrir les portes des Bleus. Ainsi, le jeune monégasque a privilégié une logique de carrière façonnée par des pressions extérieures, plutôt qu’un choix mûri par conviction personnelle.
Cette stratégie, toutefois, n’est pas exempte de risques. L’histoire récente est riche d’exemples de binationaux séduits par l’éclat tricolore avant d’être relégués au second plan dès le premier passage à vide. Karim Benzema et Nabil Fekir en savent quelque chose. Rien ne garantit que Maghnes Akliouche, à 23 ans, échappera au même sort.
Entre indifférence et “trahison” en Algérie
Pour certains, ce choix est un non-évènement, car Maghnes Akliouche n’a jamais manifesté un grand intérêt pour l’Algérie. Lors de ses sorties médiatiques, il prend le soin de ne jamais évoquer son pays ni son avenir en Verts. De ce fait, cette décision est ne fait “ ni chauf ni froid”, du moins pour une certaine partie des supporteurs Algériens.
Pour d’autres, ce qui choque le plus, ce n’est pas tant la décision, mais la manière. Le joueur aurait pu résister à cette pression et privilégier un projet où il aurait été au centre d’une sélection ambitieuse, valorisé et défendu coûte que coûte.
En France, il n’est qu’un espoir parmi d’autres, promis à une concurrence féroce et à des jugements sans indulgence. Pour certains supporters algériens, ce choix résonne comme une trahison. Car au-delà des calculs de carrière, représenter l’Algérie, c’était aussi embrasser une histoire, une identité et une passion populaire sans égal. Maghnes Akliouche a préféré céder aux promesses fragiles, mais le temps dira s’il n’a pas sacrifié une relation indéfectible avec son pays d’origine pour une illus