Après la reconduite de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, la classe politique française vient de réagir et les « extrêmes » sonnent déjà la charge.
Ainsi, La France Insoumise de Jean Luc Mélonchon ( extrême gauche) et Le Rassemblement national de Jordan Bardella ( extrême droite), deux formations politiques « ignorées » par Emmanuel Macron lors de ses consultations, ont déjà annoncé qu’ils vont censurer le prochain gouvernement de Lecornu.
Les Insoumis et le RN unis contre Lecornu
En effet, Jean-Luc Mélenchon, indique dans un tweet posté sur X « À chaque tour du manège le pompon reste au même endroit. Ceux qui ont été le décor de cette comédie en sont pour le ridicule », a dénoncé le leader insoumis.
Pour sa part, Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti Communiste français (PCF) dira « Inacceptable entêtement du président. Sans rupture, ce sera donc la censure : retour aux urnes ! », semblant plaider pour une dissolution de l’Assemblée ou une démission d’Emmanuel Macron.
De son côté, Marine Le Pen, dans un message sur X, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale écrit : « La manœuvre est aujourd’hui transparente : l’abandon du 49.3 n’avait pour seul objet que de permettre de passer le budget par ordonnances. Les manœuvres continuent, la censure, par conséquent, s’impose et la dissolution est plus que jamais incontournable. »
Enfin, le Parti socialiste (PS), via son secrétaire général, Pierre Jouvet dira à l’AFP que sa formation politique n’a « absolument aucun deal » avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, et n’a « aucune assurance ni garantie » sur ses demandes. L’information évoquant un « deal » entre le premier ministre et le PS pour éviter une censure est une « intox totale », a déclaré Pierre Jouvet.