Les agissements nauséabondes des Emirats arabes unis ( EAU) et leur rôle malsain dans les tentatives de déstabilisation de plusieurs pays arabes, dont l’Algérie ne cessent de courroucer cette derrière.
Il faut dire que ce micro-état est impliqué directement ou indirectement dans «magouilles» et autres « complots » ayant pour seul objectif de semer le trouble et la zizanie.
Les Emirats accusées de «semer le désordre » en Algérie
En effet, les agissements hostiles d’Abou Dhabi envers Alger, sont sournois et dangereux à la fois. Contrairement au Makhezen marocain qui ne cesse de s’attaquer lâchement et injustement à notre pays, mais de manière frontale, les Émirats quant à eux, usent de perfidie propre à ceux avec qui, ils ont décidé de normaliser leurs relations.
C’est dans ce sens que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale (MDN), a dénoncé encore une fois le « jeu trouble » de cette pétromonatchie, sans toutefois la citer nommément. « Nous n’avons aucun problème avec les pays du Golfe, sauf avec un seul pays que je ne citerai pas», dira le chef de l’État. Une allusion directe aux velléités des Emirats arabes unis. Et d’ajouter « le problème vient de celui qui cherche à semer le désordre chez moi pour des raisons douteuses. Certains se sont permis d’intervenir dans des affaires où même de grandes puissances se sont vu refuser l’ingérence (…) Nous coopérons quotidiennement avec nos frères, qu’ils soient Saoudiens, Qataris ou Omanais », notera le président Tebboune.
Un « agent dormant » d’Israël
Il est vrai que ce minuscule État, -au sens propre comme au figuré – n’existe que par des moyens machiavéliques. Sa seule raison d’être, consiste à être l’« agent dormant » et l’« œil » d’Israël dans la région. En 2022, Les Emirats, ont livré au Maroc un système d’espionnage avec comme cible prioritaire l’Algérie. Autre grief retenu contre de cette pétromonarchie, son rôle actif dans la déstabilisation du Sahel, notamment au Mali et au Tchad, où elle joue un double jeu ayant pour objectif ultime d’implanter des bases américaines et sionistes.
En août 2024, Abdelkader Bengrina, chef du mouvement El-Bina (islamistes), ex-candidat à la présidentielle, avait accusé des responsables émiratis de se rendre régulièrement en Tunisie pour « inciter à la normalisation » avec Israël.
Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) s’est également montrée particulièrement virulente dans ses accusations contre le pays présidé par le prince héritier d’Abou Dabi Mohammed ben Zayed.
Le temps est venu pour la rupture !
En effet, en décembre 2024, Mme Hanoune avait soutenu que les EAU ont « déclaré la guerre » à l’Algérie en « finançant la contrebande » à ses frontières. « L’État des Émirats a déclaré la guerre à notre pays par le biais de plans criminel qu’il compte exécuter pour déstabiliser notre pays au profit de l’Entité sioniste», a accusé Louisa Hanoune, qui a notamment appelé à geler tous les projets de coopération économique existant entre les deux pays.
Mieux, cet État nuisible, ne se contente pas de semer le trouble au Maghreb et Sahel, mais aussi elle s’en prend aux pays de la péninsule arabique, où elle diffuse son venin au Yémen. En effet, les Emirats arabes unis, implicitement et de manière sournoise, ont alimenté l’animosité entre le Sud et les Houthis du Nord, afin de s’emparer d’une île au profit de l’entité sioniste et ses alliés, pour y édifier une base militaire.
À travers toutes ces griefs et bien d’autres, la question qui demeure en suspens, est : pourquoi Alger ne rompt pas une fois pour toutes ses relations avec Abou Dhabi ? Car à l’évidence, les Émirats arabes unis, ont choisi leur camp, celui du mal et de la servitude à Israël.