L’Argentine affrontera dès son premier match en Coupe du monde l’Algérie. Son entraîneur, Lionel Scaloni caresse déjà son adversaire dans le sens du poil et « tacle » la France au passage.
Ainsi, Scaloni qui est réputé pour nourrir une certaine rivalité avec l’équipe de France, n’a pas hésité à lancer une « pique » à son homologue français Didier Deschamps, tout en prenant soin de tresser des lauriers à l’Algérie.
«L’Algérie nourrit la France»
En effet et marge d’un point de presse animé au terme du tirage au sort de la prochaine Coupe du Monde 2026, Lionel Scaloni, a profité pour décocher une flèche subtile mais efficace contre l’équipe de France, tout en évoquant l’Algérie. «L’Algérie est une bonne équipe avec de grands joueurs. Elle dispose d’un vivier très important qui nourrit aussi la France et d’autres pays. ». En langage moins diplomatique et politique correct, Scaloni note subtilement que la France à défaut de talents « purement français », elle se rue sur les joueurs binationaux pour enrichir son effectif.
En France, cette déclaration n’est pas passée inaperçue et elle a été relayée et commentée par la presse sportive. « Scaloni a voulu asséner une petite pique aux Bleus, rivaux depuis la finale épique de 2022 perdue par les Tricolores aux tirs au but ? », s’interroge l’Équipe.
En Argentine, cette phrase est d’ailleurs devenue virale sur les réseaux sociaux, où elle est souvent associée à des « memes » de Scaloni. « Politiquement correct », écrit l’un, quand un second ajoute : « Benzema et Zidane ont effectivement placé la France sur la carte du monde », rapporte le média FootMercato.
Petkovic optimiste, mais lucide
Pour sa part, Vladimir Petkovic a livré un discours puissant après le tirage de la Coupe du Monde 2026, affirmant que l’Algérie jouera chaque match sans complexe.
Vladimir Petkovic n’a pas tardé à réagir après le tirage au sort du Mondial 2026, qui a placé l’Algérie dans le groupe de l’Argentine, de l’Autriche et de la Jordanie. Lucide mais résolument ambitieux, le sélectionneur des Verts a livré une analyse sans détour : « C’est un tirage au sort intéressant. L’Argentine part avec le principe qu’ils sont favoris. Les autres trois équipes vont jouer la deuxième place. » Pour Petkovic, la hiérarchie est claire, mais l’objectif ne change pas : « Il y a quand même la possibilité de passer le cap. »
L’Argentine en ouverture : un défi qui motive
Le premier match contre les champions du monde sera scruté dans tout le pays. Petkovic refuse toutefois de transformer cette affiche en obsession : « Clairement, le match contre l’Argentine, c’est un match compliqué… mais il ne faut pas maintenant pencher trop dessus. Pour nous, l’essentiel, c’est penser à faire une bonne CAN, puis préparer la Coupe du Monde. ». Le Bosnien insiste sur l’état d’esprit : jouer libéré, mais sans complexe. « Avec l’Argentine, tu es motivé dès le début », a-t-il rappelé. Une manière d’évacuer la pression tout en affichant une ambition assumée.
Une mission, un groupe et un message fort aux joueurs
Au-delà des adversaires, Petkovic met l’accent sur l’approche mentale et le nouveau format du tournoi : « L’année prochaine, si tu passes le cap du groupe, c’est les 16èmes de finale et pas les 8èmes. Il faudra faire des différences. ».
Sur l’attitude attendue, son discours est limpide : « Quand on a le maillot de l’équipe nationale, c’est une question de fierté. » Avant de conclure avec une phrase forte qui résonne déjà auprès des supporters : « Moi je joue tout le temps pour avoir des résultats, donc contre l’Argentine on jouera le match pour le gagner. ». L’Algérie connaît désormais sa route. Et à écouter Petkovic, elle ne compte pas s’excuser d’exister dans ce Mondial-là.

