L’entreprise publique de fer et de l’acier, (Feraal), a été félicitée pour ses « efforts » entrepris, concernant « l’identification des produits miniers marchands issus de la mine de Gara Djebilet » et pour « avoir permis de déterminer les besoins du projet en termes d’utilités, telles que l’électricité, l’eau et le gaz », indique le communiqué du Conseil des ministres tenu hier mercredi. Le ministre de l’Energie et des mines, a fait savoir, selon la même source que « notre pays aspire à travers ce projet (Gara Djebilet, NDLR) à développer son secteur minier national dans le but d’accélérer le processus de satisfaction des besoins en matières premières nécessaires à la production sidérurgique nationale, d’améliorer les revenus en devises grâce à l’exportation de l’excédent et des produits semi-finis, ainsi que de favoriser le développement du Sud-ouest algérien« . Pour rappel, le 17 avril dernier, Ferall et la société Tuque, Tosyali Algérie, avaient paraphé un contrat de joint-venture visant la création d’un unité de production de concentré de minerai de fer, provenant du méga gisement de Gara Djebilet ( sud-ouest du pays), ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué commun. Ainsi, Tosyali Algérie, avait noté avoir mobilisé pas moins de 150 millions de dollars dans le but de concrétiser ce projet des plus ambitieux et qui devrait engranger à terme, pas moins de 60 millions de dollars par an. Dans les faits et plus en détails, les deux partenaires avaient affirmé que cette « unité mixte de production de concentré de minerai de fer à partir de la mine de Gara Djebilet aura une capacité de 500.000 t/an de concentré de minerai de fer à partir d’un million de tonnes de minerai ». Actuellement, la production de Gara Djebilet, est estimée à 3.5 millions de tonnes par an, mais ce chiffre est amené à atteindre graduellement les 15 et millions de tonnes par an, à partir de 2026, date de l’entrée effective de la production. Certaines estimations, prévoient même une production qui pourrait atteindre les 50 millions de tonnes de fer à l’horizon 2040.
R.B