Le Conseil municipal de Barcelone est plus courageux et digne que la plupart des dirigeants arabes.
En effet et selon l’agence turque Andolu qui répercute l’information, ledit conseil, a approuvé ce vendredi 24 novembre, une déclaration, dans laquelle il suspend ses relations avec l’entité sioniste, jusqu’à « ce qu’il y ait un cessez-le-feu permanent à Ghaza » et « respecte les droits fondamentaux du peuple palestinien ».
Ainsi et selon la même source, cette déclaration, a été présentée par le parti d’extrême gauche Barcelona en Comun de Colau et soutenue par le Parti socialiste de Collboni, ainsi que par le parti séparatiste de gauche ERC.
Les initiateurs de cette déclaration, est-il souligné, condamne toutes les attaques contre la population civile et la « punition collective, déplacement forcé, destruction systématique des maisons et des infrastructures civiles ainsi que le blocus de l’énergie, de l’eau, de la nourriture et des fournitures médicales pour la population de la bande de Ghaza.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Barcelone rompt ses liens avec I’entité sioniste. En février dernier, Ada Colau, alors maire, a suspendu les relations de la ville avec Israël et l’accord de jumelage avec Tel Aviv. Cependant, lors des élections de cet été, Colau a perdu son poste au profit du candidat socialiste Jaume Collboni. En septembre, il a rétabli les relations diplomatiques avec Israël et l’accord de jumelage avec Tel Aviv.
R.B

