Devant l’ampleur apocalyptique de la situation dans les territoires occupés en Palestine et plus particulièrement à la bande de Ghaza, dont la population continue de subir un véritable génocide orchestré par l’entité sioniste, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), interpelle pour la énième fois la Communauté internationale, sur la situation humanitaire et médicale à Ghaza.
En effet et dans un communiqué publié, hier, jeudi 25 janvier 2024, cette organisation humanitaire, exhorte encore une fois la Communauté internationale, à protéger les établissements de santé de Ghaza. « Si ces installations médicales – en particulier Nasser et EGH – cessent de fonctionner, le monde sera témoin d’un nombre incalculable de décès », alerte le CICR.
Ainsi, cet organisme, dont on ne compte plus les appels, communiqués et autres condamnations, depuis le début de l’agression sioniste sur les territoires occupés, exhorte pour la énième fois, les diverses parties du conflit, ainsi que les nations du monde à « prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité des hôpitaux et de leurs personnes ; garantir que le personnel de santé, les blessés et les malades ainsi que les ambulances puissent accéder en toute sécurité aux hôpitaux ».
Selon William Schomburg, chef du bureau du CICR à Ghaza, tous les hôpitaux de la bande de Ghaza sont surpeuplés et manquent de fournitures médicales, de carburant, de nourriture et d’eau. « Beaucoup abritent des milliers de familles déplacées. Et maintenant, deux autres installations risquent d’être perdues à cause des combats ».
Actuellement et d’après le CICR, le Complexe médical Nasser et l’Hôpital européen de Ghaza (EGH) – tous deux situés au sud de la bande de Gaza – sont les deux seuls hôpitaux de référence qui fournissent des services d’urgence chirurgicaux et médicaux avancés avec de grandes capacités en lits, ont atteint leur capacité maximale d’accueil des malades.
R.B