Le dernier rapport du « Global Gas Outlook 2050 », exposé ce vendredi 1er mars à Alger, en marge des travaux Sommet des pays producteurs et exportateurs de gaz (GECF), soulignant que le gaz, a encore « de beaux jours » devant lui, puisque selon les rapporteurs, cette énergie sera amenée à connaître une forte demande « au moins » jusqu’à 2050.
En effet et selon ledit rapport publié sur le site du GECF, le gaz naturel devrait continuer à jouer un « rôle important dans le mix énergétique mondial jusqu’en 2050 et au-delà », selon les dernières projections du GECF.
Une croissance de 34% d’ici 2050
Ainsi et se référant au rapport du Global Gas Outlook 2050, lequel met en lumière l’évolution des tendances du marché de l’énergie, fournit des prévisions et des analyses essentielles à long terme et transmet les décisions politiques et d’investissement, d’ici 2050 la demande de gaz naturel devrait augmenter de 34 %, augmentant considérablement sa part dans le mix énergétique mondial de 23 % actuellement à 26 %.
Selon ce rapport, le gaz naturel, en tant que partenaire stratégique des sources d’énergie renouvelables, est sur le point de jouer « un rôle central » dans la promotion de transitions énergétiques justes, ordonnées et équitables.
Une énergie « eco-freindly »
En outre, soulignant les rapporteurs du Global Gas, l’utilisation du gaz naturel, l’hydrocarbure le plus propre, présente de nombreux avantages à multiples facettes: Il contribue de manière significative à la réduction de la pollution intérieure et de la déforestation, tout en améliorant la qualité de l’air.
De plus, est-il expliqué, il joue un rôle essentiel dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et offre un soutien de secours essentiel aux sources d’énergie renouvelables variables et intermittentes. « Le gaz naturel est notamment un ingrédient essentiel dans la production de produits pétrochimiques et d’engrais, garantissant ainsi la sécurité alimentaire », est-il explicitement mentionné.Enfin, les rédacteurs de de ce rapport, annoncent un autre, plus détaillé, lequel devrait être rendu public le 12 mars 2024 et promettent de fournir des informations « inestimables » aux dirigeants et aux décideurs politiques du secteur de l’énergie.
R.B