Inaugurée le 22 octobre 2015 par l’ex ministre de la Communication M.Hamid Grine, la Maison de la presse Malik Ait Aoudia se trouve dans un état de délabrement avancé.
Le constat a été fait à la veille de la célébration de la Journée internationale de la presse, laquelle coïncide chaque année avec le 3 mai, par le président de la commission des Technologies de l’information et la communication (TIC) de l’APW, M. Amirouche Kamour, lors d’une visite d’inspection sur les lieux.
Des « rafistolages » insuffisants
En effet, cette situation alarmante de cette structure a été relevée par plusieurs journalistes dont les organes y sont abrités. « Depuis 2022, nous avons remarqué que la situation se dégradait aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice. Le personnel d’entretien a été revu à la baisse. Des fissures ont apparu sur certains murs. Des plaques de dallage de la cour ont disparu en plus des immondices qui jonchent les alentours « , regrette dépité un journaliste.
Fort heureusement, remarque le même interlocuteur, à la veille du 3 mai, une équipe d’agents a été affectée sur les lieux et a procédé au nettoyage du site. » Beaucoup reste à faire », enchaîne-t-il.
Le rapport accablant de l’APW
Dans un communiqué émanant de la cellule de communication de l’APW rédigé juste après la visite du président de la commission des TIC, on peut lire d’emblée que sur place le constat établi n’est pas reluisant. « La maison de la presse est dans un état de délabrement. Plusieurs manques y ont été relevés. L’insalubrité et la dégradation y ont été enregistrés. Les conditions de travail des journalistes sont difficiles », poursuit le communiqué. « Les mesures et les démarches seront effectuées pour remédier à cette fâcheuse situation « , conclut le même document. Probablement, les élus de cette assemblée vont se pencher sur ce cas pour redonner de l’éclat à cette structure qui était un joyau lors de son inauguration.
Faute mieux…
Il est signaler qu’au début elle a été boudée par les journalistes notamment pour son éloignement du centre ville. Mais, à cause de la cherté du loyer versé pour des bureaux dédiés aux organes de presse accrédités au niveau de la wilaya, la plupart d’entre eux y ont élu domicile.
D’ailleurs, il ne reste que deux ou trois organes qui continuent à louer des bureaux en dehors de la maison de la presse où faut -il le reconnaître, le loyer est symbolique. Cela étant, les journalistes de cette wilaya espèrent que la visite du président de la dite commission sera la bonne afin de trouver les conditions optimales pour exercer leur fonction comme il se doit dans un bon climat.
A.O