Après le terrible drame d’Ouzellaguen, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Béjaïa, où pas moins de 55 hectares de végétations ont été ravagés par les flammes et des dizaines d’habitations calcinées, le choc psychologique pour les villageois est encore palpable.
D’ailleurs et sur les réseaux sociaux, une mobilisation citoyenne s’est mise en branle pour venir en aide aux sinistrés de cette région meurtrie par l’un des plus grands feu de forêt enregistré cet été. Cependant, la mobilisation matérielle ne suffit pas dans ce genre de catastrophe. Un suivi psychologique est plus que nécessaire pour aider les familles à surmonter cette terrible épreuve.
Une équipe de spécialistes mobilisée
À cet effet, le centre de santé de proximité ( Epsp) de Seddouk, en collaboration avec l’APC d’Ouzellaguen et les associations «Horizons» et «Soummam» ont élaboré un programme d’intervention psychologique au profit des habitants des localités touchées par les incendies derniers.
En effet, dans un avis à la population signé par le directeur de cet organisme sanitaire, il est demandé aux personnes souffrant sur le plan mental de s’adresser à ces services. Au total, six psychologues coordonnés par une psychologue clinicienne sont chargés de cette action. Celle-ci a commencé aujourd’hui pour les habitants des villages Didoune et Sidi Younes et touchera demain le 25 juillet ceux des localités de Fernane, d’Izemourene, de Tighilt et d’Issoughane.
D’importants dégâts répertoriés
À rappeler que la wilaya de Béjaia a été sévèrement touchée par de nombreux incendies le week- dernier notamment la municipalité d’Ouzellaguen qui a vécu une journée infernale où pratiquement tous ses villages étaient touchés et encerclés par les flammes si bien qu’une grosse peur s’en est suivie.
En plus de plusieurs hectares de végétation partis en fumée et d’arbres fruitiers, un poulailler, du fourrage stocké dans une habitation en construction , des dizaines de ruches ont été aussi la proie des flammes. Des familles ont été évacuées par précaution. Fort heureusement, aucune victime n’était à déplorer.
La conjugaison de tous les efforts aussi bien de la protection civile, de l’Armée nationale populaire, des services de forêts, des moyens locaux et de la population ont évité le pire vécu l’an dernier par cette wilaya. Des moyens colossaux avaient été mis en branle secondés par des avions bombardiers d’eau.
A.O