L’Algérie, dont les réserves de gaz naturel figurent parmi les plus importantes de la planète, a présenté en juin dernier, lors d’un atelier une feuille de route nationale sur l’hydrogène.
Ainsi, dans les grandes lignes, celle-ci se décompose en trois étapes : le démarrage via des projets pilotes (2023 à 2030), l’expansion et la création de marchés (2030 à 2040) et l’industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).
C’est dans cette optique que l’entreprise nationale Sonatrach et Tosyali Iron Steel Industry Algérie SPA, ont procédé, ce mercredi 24 juillet 2024, à la signature d’un protocole d’entente, au siège de la Direction Générale de Sonatrach, visant à conduire conjointement une étude de faisabilité pour produire en Algérie, de l’Hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables.
Une initiative écologique et économique
En effet et selon le communiqué du groupe Sonatrach, la signature du protocole s’est déroulé en présence du PDG du groupe Sonatrach, M. Rachid Hachichi et du Président du Conseil d’Administration de TosyaIi Steel Industry Algérie SPA, M.Fuat , a indiqué un communiqué de la Sonatrach.
Le document a expliqué que ce Protocole d’entente permettra à ces deux entreprises, de conduire conjointement une étude de faisabilité pour produire en Algérie, de l’Hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables. « L’Hydrogène vert produit sera destiné pour la fabrication des ‘aciers verts’ au niveau du complexe sidérurgique de Tosyali », est-il relevé.
Selon la même source,la signature de ce protocole d’entente s’inscrit en droite ligne avec la stratégie nationale de l’hydrogène qui vise notamment à réduire la consommation du gaz naturel et par conséquent, diminuer les émissions de gaz à effet de serre. « La concrétisation de ce partenariat, donnera un signal fort en matière de substitution des énergies fossiles par l’Hydrogène vert dans l’industrie en Algérie », a conclu le communiqué.
K.T
Un commentaire
Vraiment cool