Alors que le chef de l’Etat s’est exprimé d’une manière on ne peut plus limpide sur le principe de plage « publique et gratuite » pour tous, il semble bien que les autorités locales, continuent à faire montre d’un laxisme certain, à l’endroit des « gangs du littoral ».
Ainsi, à Boumerdès et plus précisément au niveau de la plage de Cap Djinet, les estivants sont encore soumis au diktat de certains « gangs » qui imposent leur vont aux citoyens, et ce, au mépris des lois de la République.
Une «combine» bien huilée!
En effet, au niveau de cette plage prisée notamment par les familles car peu profonde, et offrant la possibilité aux enfants de se baigner sans grand danger, des individus imposent leur lois!
Les estivants qui refusent de payer, sont contraints de « contempler » cet hideux paysage
Et pour cause, il est interdit de poser son propre parasol sous prétexte que la plage a été louée à un particulier. Les familles sont orientées vers un autre espace, limitrophe, délimité par des palettes en bois, visiblement de récupération. « Une véritable prison à ciel ouvert », a commenté un père de famille en colère.
Là encore, des parasols, à louer, forment un barrage, une véritable barricade qui cache totalement la vue sur le grand bleu. À vrai dire tout est combiné pour contraindre les familles à louer un parasol.
Des « camps » dressés au beau milieu d’une plage publique
Au su et vu de tout le monde, c’est le droit à la plaisance qui est confisqué. En effet, aucune vue ne s’offre aux familles, même pas pour surveiller leurs enfants. Ils sont contraints par la force de la « combine » de céder à un chantage qui ne dit pas son nom pour passer leur journée normalement.
Face au «racket» des citoyens s’insurgent!
« Le parasol est à 1200 DA. Je ne suis qu’un employé. Le gérant à louer pour 2.5 millions de Dinars le mois, j’ai une autorisation dont une copie est chez les service de sécurité», a justifié le loueur de parasol.
Excédée, une femme visiblement venue de loin avec sa famille n’a pas pu tenir sa colère. « Je pose mon parasol là où je veux. C’est une plage publique. Vous avez peut-être eux l’autorisation de louer des parasols mais pas le reste. Et pour preuve, il n’y a ni café, ni restaurant, ni un lieu de loisir pour les enfants ….», n’a-t-elle pas arrêté de dénoncer, tout en menaçant d’alerter la gendarmerie.
Un « investisseur » qui empiète sur le domaine public
Face à cette situation, certains plaisanciers s’interrogent sur les conditions et modalités de l’octroi des cahiers des charges lors de la location des plages. A moins que le seul souci des autorités locales est de gérer le « commerce » des parasols, de remplir les caisses peu importe le prix et les moyens pour y parvenir.
K.T