La dernière provocation de la France officielle, consistant en une visite sur les terres occupés du Sahara occidental, par la ministre française de la Culture, Rachida Dati, n’est pas restée sans réaction de la part de l’Algérie.
Ainsi et dans un communiqué rendu public ce mardi 18 février 2025, soit au lendemain de cette visite, la diplomatie algérienne, tout en condamnant de la plus ferme des manières cette énième provocation des autorités françaises, l’Algérie relève le caractère «méprisant» de cet acte.
«Solidarité» entre colons!
En effet, le ministère des Affaires étrangères, mentionne en préambule que que cette visite revêt un caractère «particulièrement grave», car il bafoue la légalité internationale de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité. « La visite d’un membre du Gouvernement français au Sahara Occidental est d’une gravité particulière. Elle est condamnable à plus d’un titre. Elle traduit un mépris insigne de la légalité internationale de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité », s’indigne la diplomatie algérienne.
La même source, précise également que cette visite officielle, traduit une «solidarité» entre deux nations coloniales. « La visite malvenue du membre du gouvernement français renvoie l’image détestable d’une ancienne puissance coloniale solidaire d’une nouvelle. Ce faisant, le Gouvernement français se disqualifie davantage et s’isole par rapport à l’action des Nations Unies visant à hâter un règlement du conflit du Sahara Occidental sur la base d’un strict respect de la légalité internationale », souligne le département d’Ahmed Attaf, tout en précisant qu’un tel acte «aide à la consolidation du fait accompli marocain au Sahara Occidental, territoire où un processus de décolonisation reste inachevé et où l’exercice d’un droit à l’autodétermination demeure inaccompli », conclut le communiqué du MAE.

Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que Mme Dati, est considérée en France comme l’«Arabe de Service», même du temps de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, où elle était chargée des «sales besognes», en s’encombrant nullement de reprendre les clichés de l’extrême droite sur l’émigration.