À un mois de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc et en battant l’Arabie Saoudite, Vladimir Petkovic tient son match référence avec l’équipe nationale d’Algérie.
À Djeddah, l’Algérie a parfaitement négocié son second match de préparation en disposant de l’Arabie saoudite (2-0), confirmant la montée en puissance entrevue face au Zimbabwe.
Ainsi et face à une équipe solide, habituée aux joutes internationales et guidée par Hervé Renard, les hommes de Vladimir Petkovic ont d’abord dû s’adapter à un bloc très compact et discipliné.
Hadj-Moussa, acteur brouillon… puis décisif
En effet, longtemps, les Verts se heurtent à la densité saoudienne, malgré une activité offensive intéressante : Aït-Nouri multiplie les projections, Mahrez et Aouar écartent bien le jeu, Bennacer dicte le tempo, et la paire Belaïd–Chergui sécurise la relance. À la pause, aucun tir cadré, mais une vraie maîtrise collective, sans défaillance notable.
Au retour des vestiaires, l’Algérie hausse encore le curseur. La sélection domine territorialement mais pêche dans le dernier geste. L’homme fort du second acte se nomme Anis Hadj-Moussa, auteur d’une prestation paradoxale : longtemps imprécis et irritant pour ses partenaires, il finit par devenir le facteur X.
C’est lui qui, sur un dribble audacieux, obtient le penalty transformé par Riyad Mahrez à la 75e minute. Quelques minutes plus tard, repositionné à droite après les changements opérés par Petkovic, Hadj-Moussa casse les lignes par une percée fulgurante et provoque une situation chaude. Sa frappe est repoussée, mais Rafik Belghali surgit et double la mise d’une frappe nette (85e).
Un succès prometteur à un mois de la CAN
La fin de rencontre confirme l’écart technique et physique entre les deux équipes : l’Algérie déroule, Guendouz sort un arrêt décisif, et le bloc saoudien finit par céder. Renard et ses hommes, malgré les efforts d’Al-Buraikan et Al-Dawsari, n’auront pas trouvé la clé du verrou algérien, parfaitement tenu par Bennacer et Zerrouki.
À un mois de la CAN 2025, l’Algérie signe un succès solide, rassurant et riche en enseignements, face à une nation qualifiée pour la prochaine Coupe du monde. Une victoire qui confirme la montée en puissance des Fennecs… et les ambitions retrouvées de tout un groupe.
