Même si au sein du Conseil de sécurité, l’Algérie et les États-Unis se livrent une féroce bataille diplomatique, la première pour faire aboutir la cause palestinienne et un cessez-le-feu immédiat et durable dans les territoires occupés et la seconde, pour protéger, voire cautionner les crimes d’Israël, il n’en demeure pas moins qu’en dehors de l’hémicycle onusien, les deux nations se concertent de manière régulière.
En effet et dans un communiqué publié ce lundi 8 avril 2024, le département d’Ahmed Attaf, indique que ce dernier, s’est entretenu aujourd’hui avec son homologue américain, Anthony Blinken, afin de tenter de trouver une issue favorable à la crise actuelle dans bande de Ghaza.
L’Algérie « pèsera de tout son poids »
Ainsi et d’après le document du MAE algérien, Ahmed Attaf, a reçu, un appel téléphonique du secrétaire d’État américain aux Affaires étrangères, M. Anthony Blinken, dans lequel, il a été question de l’évolution de la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza.
Les deux diplomates, ont également abordé le sujet de l’adhésion de la Palestine en tant qu’État membre à part entière des Nations Unies. À ce titre, le chef de la diplomatie algérienne, a fait remarquer à son interlocuteur que l’Algérie « pèsera de toutes ses forces » au sein de l’instance onusienne, afin de faire aboutir cette adhésion, et ce, selon le communiqué, dans les plus brefs délais.
Un mois d’avril décisif pour la cause !
Lors de leur entretien, Attaf et Blinken ont notamment mis un accent particulier, précise le communiqué, sur les discussions en cours au Conseil de sécurité concernant les perspectives d’adhésion de la Palestine en tant qu’État membre à part entière des Nations Unies.
Il y’a lieu de souligner que les deux diplomates entretiennent des discussions régulières autour la question palestinienne. Le dernier en date remonte à la veille du vote historique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et durant lequel, une résolution de cessez-le-feu immédiat dans les territoires occupés, a été adoptée, et où les USA se sont abstenus, mais n’avaient toutefois pas, daigné leur fameux « véto de la honte ».
Enfin et à titre indicatif, cet entretien intervient le jour même de l’ouverture, au le Conseil de sécurité de l’ONU, des discussions sur la demande d’adhésion de l’Etat palestinien à l’ONU en tant que membre à part entière.
R.B
