Recalé à l’adhésion aux BRICS : Le Makhzen marocain s’enfonce dans la mythomanie et la victimisation

Adhésion de l’Algérie aux BRICS : Cap sur « Moscou 2024 » 

Les travaux de la 15ème session ordinaire du sommet des Brics, se sont achevés ce jeudi 24 août, avec l’annonce de l’intégration « dès le 1er janvier 2024 » de six nouveaux membres.

En effet et selon le communiqué de sanctionnant ce 15e sommet et répercuté par l’agence officielle, les dirigeants des pays fondateurs de ce conglomérat ont « décidé d’inviter la République argentine, la République arabe d’Egypte, la République fédérale démocratique d’Ethiopie, la République islamique d’Iran, le Royaume d’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis » à devenir membres à part entière du groupe. 

La même source indique également que les chefs d’Etat des Brics sont parvenus à « un accord sur les lignes directrices, les normes, les critères et les procédures du processus d’extension du groupe, en discussion depuis un certain temps », a annoncé le président de l’Afrique du Sud, M. Ramaphosa. 

15 mois pour « parfaire » notre économie 

Et l’Algérie et dans tout cela? Eh bien, le président Sud africain, a annoncé l’organisation de deux forums pour 2024 :  « Brics-Africa Outreach » et « Brics Plus dialogue », ce dernier est à l’initiative de Vladimir Poutine et aura lieu à l’automne 2024 à Moscou. 

Ces deux évènements permettront « un dialogue inclusif sur les questions clés affectant les économies en développement et identifier les actions que nous pouvons prendre ensemble pour un monde plus équitable, inclusif et représentatif », a indiqué Cyril Ramaphosa. 

Ces deux échéances, vont en permettre à l’Algérie de « parfaire » son économie, laquelle, a certes fortement progressé ces deux dernières années, mais visiblement pas assez pour intégrer les Brics. 

On y regardant de plus près les critères d’adhésion fixés par le bloc des Brics qui sont : l’influence géopolitique, l’adhésion à la Banque des Brics, la démographie et l’économie, on s’aperçoit que l’Algérie coche toutes les cases, sauf celle de l’économie. 

Même si cette non-adhésion est une déception en soit, l’Algérie dispose de près de 15 mois pour rattraper son retard économique et rentrer par la grande porte aux BRICS. 

R.B

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