Par A. Massy
Ouverte en mars de l’année passée, après avoir été démolie et reconstruite à nouveau, l’agence d’Aokas de la Banque Nationale d’Algérie(BNA) est dotée d’un espace digital mais qui ne fonctionne pas encore.
Ainsi, il est bien beau de promouvoir la numérisation des établissements bancaires publics ou privés au même titre que les agences postales, néanmoins, il aurait été plus judicieux et surtout plus utile pour les usagers que cette numérisation soit fonctionnelle. Or, à Aokas et plus précisément au niveau de ladite agence, il semble bien que cette « transformation digitale » n’est qu’un vulgaire slogan.
Un espace qui… prend la poussière!
En effet, qu’est-ce qui empêche la mise en service de cette technologie moderne ? « Parfois, après les horaires de travail ou le weekend, il m’arrive de vouloir retirer de l’argent, je suis obligé de me déplacer jusqu’au distributeur automatique de billets de la BADR de Souk El Tenine ou de la CNEP de Tichy pour le faire alors que je suis domicilié à l’agence BNA d’Aokas » dira un fonctionnaire de la localité.
Pourtant, l’agence 589 de la BNA est l’une des plus grandes agences de la wilaya. Elle couvre un réseau allant de Bejaia aux limites avec les wilayas de Sétif et de Jijel. Elle serait classée, selon un agent de la BNA, deuxième après l’agence principale du chef-lieu de wilaya. Certes, la digitalisation permet de réduire les coûts opérationnels, car les processus automatisés sont plus rapides et plus fiables que les processus manuels et offrent des services de qualité aux usagers. Mais encore faudrait-il qu’elle soit…opérationnelle!
Autant en emporte la numérisation…
La transformation numérique dans le domaine des services financiers signifie l’intégration des technologies modernes dans les institutions bancaires mais cela ne semble pas être une priorité au niveau de cette banques.
Plus d’efforts et de volonté de la part des responsables concernés sont requis pour réussir cette opération de modernisation des banques algériennes. Dans le même ordre d’idées, il est nécessaire de souligner que les distributeurs de billets, tant des banques que des postes, sont souvent en panne ou carrément non alimentés en billets notamment durant les weekends. Une bizarrerie qui dure depuis des années et qui se manifeste le plus en période estivale.
A.M