Le président turc Recep Tayyip Erdogan, a salué la » position ferme » et » honnête » de l’Algérie face à l’agression barbare dont est victime la population de Ghaza de la part de l’entité sioniste.
En effet et lors d’une conférence de presse animée à la suite de la suite de la signature de plusieurs accords et mémorandums en l’Algérie et la Turquie, que le président Erdogan, a tenu à « saluer » les « positions fermes et immuables » de notre pays face à la question palestinienne.
« Les positions de l’Algérie forcent le respect »
« L’Algérie est un exemple pour nous tous. Je tiens à saluer devant vous monsieur le Président, notre profond respect devant les principes de votre pays et votre fermeté concernant le drame qui se déroule actuellement en Palestine occupée », a-t-il dit en s’adressant au président Abdelmadjid Tebboune.
Dans le même ordre d’idée, le chef de l’Etat et son homologue turc, se sont rejoint sur la solution définitive à ce conflit, à savoir la création d’un État Palestinien.
» La création d’un État palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, est désormais inévitable », a insisté le leader turc, assurant que les autorités israéliennes répondront des crimes de guerre commis à Gaza devant la Cour pénale internationale.
« Avec la Turquie nous partageons les mêmes valeurs «
De son côté, le président Tebboune, a évidemment abondé dans le même sens que son vis-à-vis, puisque les deux hommes sont en parfait accord sur la question.
« Nous avons souligné la nécessité d’une action commune urgente pour arrêter l’expansion de la colonisation et d’arrêter le terrorisme pratiqué contre les Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie », dira le président Tebboune.
Le chef de l’Etat, a également fait savoir à son homologue qu’ils partagent les » mêmes valeurs », sur d’innombrables sujets.
« Nous avons enregistré une convergence de vues entre l’Algérie et la Turquie sur les questions internationales telles que le Mali, le Niger et le Sahara occidental », s’est-il félicité.
Les « regrets » du président Tebboune
Au sujet d’une éventuelle trêve sous l’égide du Qatar, Abdelmadjid Tebboune, s’est montré confiant. « Nous essayons de sauver ce qui peut l’être actuellement à Ghaza, grâce à un cessez-le-feu et à permettre aux Palestiniens de reprendre leur souffle ».
Pour ce qui est du processus de réconciliation entre les diverses factions des combattants palestiniens, le président Tebboune, a déploré et regretté que les accords d’Alger, aient été « suspendus ».
« L’Algérie a tenté de réunifier les factions palestiniennes, mais malheureusement l’affaire s’est arrêtée et nous n’en sommes pas responsables », a-t-il signifié, tout en insistant sur le fait que » la solution à la crise palestinienne passe par l’unité des factions de la résistance ».
R.B