Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie est résolue à investir massivement dans l’agriculture et la céréaliculture saharienne, afin de garantir sa sécurité alimentaire.
C’est du moins ce qui ressort du Conseil des ministres tenu ce dimanche 23 juin 2024 et présidé par le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune.
Des résultats probants
Ce dernier et selon le communiqué de la Présidence de la République, s’est félicité en premier lieu des « résultats positifs » de l’actuelle campagne de moisson-battage, notamment dans le Sud du pays, laquelle pourrait selon les estimations du ministère de l’Agriculture, économiser près de 1,2 milliards de dollars au Trésor public, et ce, suite à l’abondante production de blé dur réalisée.
En outre et d’après la même source, M. le Président a souligné que l’autosuffisance totale est devenue à « portée de main », avec une production de 80% de blé dur, considérant qu’il s’agit d’une tradition de production et de consommation algérienne, et qu’il s’agit d’un produit très prisé sur le marché mondial par rapport à blé tendre.
Investissement: Un demi million d’hectare concerné
S’agissant des investissements dans les créneaux de l’agro-alimentaire et céréaliculture dans le Sud du pays, le chef de l’Etat, a ordonné de fixer un objectif stratégique pour parvenir à son expansion, pour atteindre les 1 million d’hectares, tout en soulignant que les superficies cultivées dans le grand Sud ont atteint les 500 mille hectares, notamment avec le projet Qatari avec 117 mille hectares et l’Italie avec 36 mille hectares, en plus des investissements nationaux de 120 mille hectares mille hectares.
Par ailleurs, le Président de la République a chargé le Ministre de l’Agriculture d’impliquer les agriculteurs dans la sensibilisation, pour améliorer le rendement à hectare, lequel dans le sud ne doit pas être inférieur à 55 quintaux par hectare, et ce, en raison de l’énorme potentiel de ces zones, notamment en eau et électricité.
À travers ces orientations, il est clair que l’objectif de l’Etat est de mettre en valeur plus d’un million hectares au Sud qui seront réservés aux gros investissements dans les cultures stratégiques, l’extension des cultures et l’élevage surtout que plusieurs investisseurs dont des étrangers ont déposé des dossiers d’élevage intensif dans le Sahara.
R.B