Algérie-France : Quand Retailleau « défi » Macron !

Voilà une preuve de plus, s’il en fallait une, que la crise diplomatique entre l’Algérie et la France, est avant tout une affaire d’hommes et plus particulièrement un : Bruno Retailleau, le ministre de l’intérieur français.

Ainsi, ce dernier, vient de démontrer qu’il a littéralement une dent contre l’Algérie, voire une obsession envers notre pays, puisqu’il est prêt à poser sa démission du gouvernement de François Bayrou, si ce dernier venait à se « désengager » de la crise en cours entre les deux pays, notamment concernant l’épineux dossier des ressortissants algériens sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Retailleau acculé, menace !

En effet, la « taupe » de l’extrême droite française au sein du gouvernement de François Bayrou, s’est exprimé ce samedi 15 mars 2025 sur les colonnes du quotidien français « Le Parisien », Retailleau, a poussé la provocation au sein du gouvernement Bayrou, en agitant l’«épouvantail» de sa démission au cas où le gouvernement français venait à «céder» devant l’Algérie. C’est dire que le locataire de la Place Beauvau est résolument engagé dans un conflit direct et personnel avec l’Algérie. « Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé. Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais », a-t-il menacé.

Bruno Retailleau, ira plus loin, en haussant le ton, non pas contre l’Algérie, mais contre son propre camp. « J’ai été longtemps le seul au gouvernement à prôner le rapport de force. Si l’Algérie ne reprend pas ses ressortissants dangereux, nous engagerons une riposte graduée. Mais si elle respecte les accords de 1994, le problème sera réglé », a-t-il en outre soutenu.

À travers ses déclarations, le ministre français de l’intérieur, « attaque » et c’est un fait inédit sous la Ve République, son propre président, Emmanuel Macron. Ce dernier, est désormais mis devant le fait accompli. Soit il « obéit » à son ministre, en engageant un bras de fer diplomatique et politique avec l’Algérie, soit il assume son statut de chef de l’État et reprend à son compte la déclaration de feu Jacques Chirac, quand il s’adressait à Nicolas Sarkozy, à l’époque où il était ministre de l’intérieur. « J’ordonne et il exécute !». La balle est désormais dans le camp de Macron.

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