Après les russes de Geotek et avant eux les géants américains, Chevron et ExxonMobil et les chinois de Sinopec, voici venu le tour du Kazakhstan d’être à l’affût du marché algérien en terme d’investissement dans le secteur des hydrocarbures et des mines.
Ainsi, le Kazakhstan, qui dispose des plus grandes réserves gazières de la planète juste derrière la Russie, «lorgne» sur le potentiel algérien en la matière et y voit une opportunité rêvée d’établir des investissements pérennes.
À cet effet, l’ambassadeur du Kazakhstan en Algérie, M. Anouarbek Akhmetov, a été reçu ce dimanche 29 juin 2025, par le ministre des Énergies et des mines, M.Mohamed Arkab.
Entre investissements et échanges d’expertise
En effet et d’après le communiqué du département de ce dernier, à travers cette rencontre, M.Arkab a mis en relief les opportunités d’investissement et de partenariat offertes par l’Algérie dans la prospection et la production des hydrocarbures, la pétrochimie, les infrastructures énergétiques, ainsi que dans les industries pétrolières et gazières.
Lors de cette réunion, laquelle s’est déroulée en présence de Mme Karima Bakir Tafer, secrétaire d’État chargée des Mines, et M. Noureddine Yassa, secrétaire d’État chargé des Énergies renouvelables, ainsi que de cadres du ministère, le premier responsable du secteur de l’Energie en Algérie, a exprimé la volonté du pays de bénéficier des l’expertise du Kazakhstan en la matière, notamment en prospection gazière.
Une commission mixte en perspective
En effet et d’après la même source, Mohamed Arkab, a salué le «savoir-faire» du Kazakhstan dans les domaines du forage, de l’exploitation minière et de la technologie appliquée au secteur extractif.
De plus, il a été mis en exergue la nécessité d’échanger les expertises, de transférer les technologies et de développer des solutions communes pour accompagner la transition énergétique et la maîtrise du stockage d’énergie.
Pour ce faire, les deux responsables ont convenu de renforcer les mécanismes de coopération entre l’Algérie et le Kazakhstan, et ce, par la mise en place d’un «groupe de travail» composé d’experts des deux pays, chargé d’identifier et de suivre les projets de coopération dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables.
Enfin, les deux parties ont également abordé les perspectives de collaboration dans le secteur de la production d’électricité, en particulier sur les équipements de production, les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que les industries connexes.