Les dernières déclarations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au sujet des relations « en constante amélioration » entre l’Algérie et les États-Unis, ne sont pas passées inaperçues de l’autre côté de l’Atlantique.
Ainsi et selon un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Algérie, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, USA, Elisabeth Moore Aubin, a fait part de sa « satisfaction », lors de sa récente rencontre avec le chef de la diplomatie algérienne, M. Ahmed Attaf.
De « nombreuses possibilités » évoquées
En effet et d’après la même source, l’ambassade US a « appuyé » les déclarations faites par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa rencontre périodique avec des représentants des médias nationaux, concernant la solidité des relations entre l’Algérie et les USA. « Comme l’a mentionné le président Tebboune lors de sa récente interview, nos relations sont historiques et les possibilités de renforcer les relations bilatérales américano-algériennes sont nombreuses », lit-on dans le communiqué.
À titre indicatif, le Président Tebboune a abordé les relations avec les États-Unis en soulignant leur amélioration continue ainsi que les accords militaires signés récemment avec Washington. « Nos relations avec les USA s’améliorent quotidiennement et cela n’affecte en rien nos relations avec la Russie, la Chine et l’Inde. Ça fait partie de nos gènes de non-alignés et aucun de ces pays n’a essayé de vassaliser l’Algérie », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il y’a lieu de noter que Sabri Boukadoum, ambassadeur de l’Algérie aux États-Unis, avait indiqué les atouts de l’Algérie, notamment sa position géostratégique en Afrique du Nord et son expertise en matière de renseignement humain.
Sur le plan économique, les investissements américains en Algérie sont en hausse, en particulier dans le secteur de l’énergie. Les États-Unis sont un partenaire historique de l’Algérie dans ce domaine, avec plus de 60 ans de collaboration.
Actuellement, cette coopération s’étend à d’autres secteurs, tels que l’agriculture et les énergies renouvelables. Boukadoum cite l’exemple d’une entreprise algérienne qui importe 25 000 vaches américaines, illustrant le potentiel de collaboration agricole entre les deux pays.
