La prise en charge des doléances des citoyens et assurer un lien « de confiance » entre l’administrations et les administrés, est l’un des engagements du chef de l’Etat, M. Abdelmadjid Tebboune.
Ce dernier, a redonné à la fonction de Médiateur de la République ses lettres de noblesse, où désormais, chaque citoyen se sentant lésé par une quelconque administration ou service, peut aisément introduire une requête, tout en ayant l’intime conviction qu’elle sera traitée avec célérité.
94% des doléances traitées sans délais
En effet et dans un entretien accordé à l’agence officielle APS, M. Ammour Madjid, Médiateur de la République, s’est largement étalé sur ce sujet. « Nous sommes tous concernés et tenus d’offrir le meilleur service au citoyen, une priorité pour le président de la République », a-t-il déclaré d’emblée. Pour ce faire et selon M. Ammour, ses services ont reçu jusqu’à la date d’hier dimanche 25 juin, plus 35 700 requêtes de citoyens et l’écrasante majorité ont été traitées sans délais. « Nous avons reçu 34 727 requêtes relevant de leur domaine de compétence, dont 2 464 relatives aux préoccupations de développement local et 32.263 requêtes relatives aux notifications des citoyens victimes d’erreur de gestion d’un service public », a-t-il affirmé. Et de préciser que 94% d’entre elles ont été étudiées et traitées. Dans la même veine, le Médiateur de la République, a indiqué que ses services avaient reçu « 20 094 réponses de la part des services locaux et centraux des différents départements ministériels, ce qui représente 65% des requêtes traitées et transférées (…) 1 393 requêtes relatives aux préoccupations de développement local ont été prises en charge, soit 57% de la totalité des requêtes reçues », a-t-il détaillé. Pour ce qui est des réponses reçues et relatives aux saisines liées aux préoccupations des citoyens envers différentes administrations publiques, M. Ammour a précisé que 16 515 réponses étaient « claires », soit 82 % de l’ensemble des réponses. « 3.579 réponses étaient superficielles (17,81%), et ne comportaient pas de directives claires, c’est pourquoi mes services sont en passe de les réexaminer avec les différents secteurs ministériels concernés », a-t-il ajouté.
350 projets débloqués et 12 750 emplois crées en six mois
Dans cette entrevue, le Médiateur de la République, a également fait état de la levée des obstacles entravant la réalisation projets structurants. « 900 projets d’investissements ont été levés, permettant de créer 52.000 emplois » a-t-il fait savoir. Au moins de mars dernier, le ministre des Finances, Laâziz Faid, avait indiqué que le nombre de projets ayant bénéficié du dégel depuis début 2022 sur le territoire national à la date du 31 décembre 2022, s’élevait à 550 projets, avec une enveloppe financière de 350 milliards de dinars. Le ministre, avait également noté que l’opération de la levée de gel était « en bonne voie », et ce parallèlement à l’amélioration des capacités financières de l’Etat. On constate donc que durant le premier trimestre de l’année en cours, pas moins de 350 projets ont été débloqués si on se réfère aux déclarations de M. Ammour. Si on pousse la comparaison plus loin et par une simple opération comptable, on peut noter égalment que 12 750 emplois ont été créé durant la même période, puisque selon le chiffre avancé par M. Faïd, il était au 31 décembre 2022, de 39 242 postes créés. Par ailleurs, le premier argentier du pays, avait mentionné également que les résultats comptables pour la mise en œuvre de la loi de Finances de cette année « n’ont pas fait l’objet d’objection par la Cour des comptes ». Il avait en entoure indiqué qu’« une partie du contenu des observations émises par la Cour des comptes concernent les défaillances du système de gestion de la finance publique actuelle, dont les solutions figurent dans les réformes initiées par le ministère des Finances depuis le 1 janvier 2023, conformément à la loi organique 18-15 relative à la loi de Finances », avait-t-il explicité.
R.B