Par RAMDANE BOURAHLA
Le Front des forces socialistes (FFS), dément toute implication dans l’annulation du meeting populaire de la présidente de Parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, qui devait avoir lieu ce samedi 1er juin 2024, à Maatkas, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
En effet, le plus vieux parti d’opposition du pays, dans un communiqué publié ce samedi 1er juin, s’est dit « surpris » et « étonné » d’avoir appris par voie de presse que de présumés élus de cette formation politique auraient conditionné la tenue dudit meeting, en imposant une « censure » sur certains thèmes de l’actualité politique nationale et internationale.
Une « franche attaque »
Ainsi et selon le document du FFS, ce parti dénonce une « attaque franche » contre l’institutition qu’il représente. « Nous considérons ces allusions contre notre formation politique, comme étant une franche attaque visant à déstabiliser notre formation politique en semant la zizanie au sein de nos adhérents et responsables », soutiendra le FFS dans son communiqué.
Mieux, cette formation politique, a également dénoncé « l’empressement » de certains journalistes, dont « les appartenances politiques sont connues et dont l’hostilité au parti a été constatée à de nombreux moments »
Le FFS s’en prend à « une certaine presse »
Plus loin, le Front des forces socialistes, ira jusqu’au remettre en question l’existence même d’une demande déposée auprès des services concernés pour la tenue d’un quelconque meeting à Maatkas. « Selon les informations dont nous disposons, aucune demande officielle n’a été déposée pour organiser un quelconque rassemblement populaire ou manifestation politique dans ce village, qui a programmé une activité collective pour célébrer la Journée internationale de l’enfance ».
Dans son démenti, aux forts relents de mise au point contre une « certaine presse », le FFS menace de « poursuites judiciaires » les médias ayant diffusé de « fausses informations », visant selon cette formation politique à la « discréditer » et « entacher sa réputation ».
Qui est ce « parti politique frère »?
À titre indicatif, la genèse de cette affaire remonte à hier, vendredi 31 mai, lorsqu’un communiqué du Parti des Travailleurs, avait fait allusion à une « formation politique amie », sans jamais la nommer, soutenant que la formation de Louisa Hanoune, a été informée que « des membres d’un parti politique avec qui nous entretenons des relations fraternelles que tout le monde reconnaîtra se sont rétractés, sur instruction de leur direction politique et ont posé comme conditions pour la tenue du meeting qu’elle n’abordera pas des questions politiques notamment la question du génocide du peuple Palestinien, ni la question des détenus politiques et d’opinion, ni la question de l’unité et intégrité du pays », est-il mentionné dans le communiqué du PT.
Ce samedi, certains médias se sont emparés de l’information, en citant le FFS comme étant ce « parti politique avec qui nous entretenons des relations fraternelles ».