Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), vient d’exhorter la France « à faire toute la lumière » sue les circonstances qui entourent la mort du jeune Nahel, assassiné le 27 juin dernier par un policier français.
En effet et dans un communiqué publié ce vendredi soir sur son site internet dans la rubrique des « procédures d’alerte rapide et d’actions urgentes », le comité onusien fait part de son « inquiétude » quant à la situation en France, exprimant ses « préoccupations » et faisant un certain nombre de recommandations à l’État français concernant « le profilage racial et l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre ».
En outre, le CERD presse l’Etat français à « veiller rapidement à ce que l’enquête sur les circonstances qui ont conduit au décès de Nahel », tout en insistant sue le fait que l’enquête diligentée « doit » être « approfondie et impartiale, à poursuivre les auteurs présumés et, s’ils sont reconnus coupables, à les sanctionner d’une manière proportionnée à la gravité du crime », souligne l’institution onusienne.
Dans son communiqué, assez virulent à l’égard « d’une grande puissance », le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale, suggére « sérieusement » à la France de se ressaisir. Et aussi, de s’attaquer en priorité aux causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale « y compris dans les forces de l’ordre », en particulier dans la police. Le CERD appelle enfin, le peuple français à « exercer ses droits pacifiquement » et dans le respect de les valeurs inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
R.B