Par R.B
Encore une fois, les plus hautes autorités du pays, ont décidé de ne prendre aucun risque concernant le phénomène de la triche lors de l’examen du baccalauréat.
Pour la sixième année consécutive, une restriction ferme à l’accès aux réseaux sociaux a été imposée dès le début des épreuves.
Ainsi, les multiples plateformes de discussions instantanées, à l’instar de Messenger, Whatsapp, Instagram, ou encore Viber sont inaccessibles en Algérie. Certains ont tenté de contourner ces restrictions de utilisant un réseau de routage, communément appelé VPN « Virtual privat network », mais en vain.
L’opérateur historique, Algérie Télécom ; a publié un communiqué dans lequel, il « informe son aimable clientèle, qu’à l’instar des autres opérateurs, elle accompagne le déroulement du baccalauréat afin de contribuer à la réussite, à la crédibilité et à l’équité des épreuves de la session 2024 ».
Pourtant et selon nombre de spécialistes, notamment M.Younes Grar, expert dans le domaine des technologies de l’information, il y’a d’autres moyens moins pénalisant pour les citoyens et plus efficaces contre les tricheurs, comme l’installation de brouilleurs au niveau des centres d’examen.
Ce black-out quasi-total d’internet est d’autant plus pénalisant pour l’économie nationale, laquelle est en voie de digitalisation.