La wilaya de Ghardaïa a enregistré un appréciable taux de taux de réussite de 60, 57 % à l’examen du baccalauréat de cette année scolaire 2024, selon M.Khatir Ghali, le directeur de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa.
Ce dernier, affirme que ce chiffre « constitue une hausse de 14 % par rapport à l’année 2023 et son décevant taux de réussite de 46 ,61 %.»
Ainsi, sur les 6327 candidats scolarisés, 3832 d’entre eux ont réussi à le décrocher. Pour ce qui est des candidats libres, sur les 3645 candidats qui étaient inscrits, seuls 2632 d’entre eux ont participé aux épreuves, parmi lesquels 1553 d’entre eux ont pu le décrocher.
Bassa Omar obtient la meilleure moyenne
Un autre saut qualitatif à signaler est celui du nombre de lauréats qui ont réussi à obtenir leur bachot cette année avec une moyenne de plus de 18 /20, atteignant le chiffre de 14 dont 9 filles. Sur les quatorze lauréats à plus de 18/20, 9 d’entre eux sont issus de structures pédagogiques de la vallée du M’zab (6 de Ghardaïa, 3 de Bounoura et 2 d’El Atteuf), les restants sont 3 de Berriane et 1 de Metlili.
La note la plus élevée obtenue au niveau de la wilaya de Ghardaïa, soit 18 ,67/20, a été décrochée par le jeune Bassa Omar de l’école privée «Erredouane » d’El Atteuf. D’ailleurs, sur les quatre premiers lauréats de la wilaya de Ghardaïa,(avec des notes entre 18 ,67/20 et 18,59 /20, trois d’entre eux sont issus d’écoles privées .
Les «matheux» en pôle position
En tête des filières ayant obtenu le plus fort taux de lauréats, celle des mathématiques avec 170 candidats sur 220, soit 80,19 % de réussite suivie des langues étrangères avec 63,64 % de réussite.
Au niveau des établissements, c’est l’école privée « Fassaïl El Amal » de Berriane qui a décroché la 1ère place en termes de réussite, en cartonnant avec 100 % de réussite, puisque les 12 candidats qui ont participé aux épreuves ont tous réussi à décrocher leur bachot.
Décrocher son bac pour repartir sur de bonnes bases
Autre satisfaction, celle des 12 détenus ayant décroché le bachot. Belle réussite qui leur permettra d’entrevoir l’avenir avec plus de sérénité et leur ouvrira grandes les portes de l’université pour entamer un cursus universitaire qui leur permettra de se réinsérer dans la société et d’apporter leur contribution à l’édifice national.
Selon un magistrat de la Cour de justice de Ghardaïa, « les établissements pénitentiaires en Algérie sont devenus des chantiers aussi bien dans l’enseignement et de la formation professionnelle que dans d’autres domaines. Le but, a-t-il précisé, est d’assurer la réinsertion des détenus libérés. ».
Rappelant dans ce cadre « la décision du gouvernement portant suppression du casier judiciaire des dossiers des repris de justice relatifs aux demandes d’emploi ou de crédits afin d’assurer une meilleure réinsertion sociale à cette catégorie. », a-t-il relevé.
D.K