Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie vient d’obtenir l’autorisation officielle de rejoindre la Banque de développement des BRICS (NDB).
Ainsi, treize mois après avoir formulé sa « disponibilité » et son « envie » de rejoindre ce Fonds monétaire propre aux pays formant le «Brics+», où le président en exercice, Abdelmadjid Tebboune, avait indiqué que l’Algérie était disposée à « injecter » 1,5 milliard de dollars au sein de la NDB, notre pays peut désormais intégrer cette banque.
Le fruit d’une «profonde» restructuration économique
En effet et dans un communiqué du ministère des Finances, le département de Laaziz Faid, indique qu’à l’issue de la 9ème réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de la Nouvelle Banque de Développement (NDB), qui s’est tenue ce samedi 31 août 2024 au Cap, en Afrique du Sud, il a été officiellement approuvé que l’Algérie rejoindra cette institution. «Cette décision a été confirmée par Mme Dilma Rousseff, présidente de cette banque, lors d’une conférence de presse tenue après la fin des travaux du Conseil des Gouverneurs», précise le document du ministère des Finances.
La même source, motive cette acceptation par le fait que l’économie algérienne, a réalisé ces dernières années un «bond considérable» en termes de croissance économique, avec l’appui de réformes multisectorielles, ainsi que son récent classement comme économie émergente du segment supérieur, en ont fait une économie fiable et efficace. «Cette adhésion est le résultat d’une évaluation rigoureuse et est largement due à la solidité des indicateurs macroéconomiques, qui reflètent la solidité de l’économie nationale», note le département du premier argentier du pays.
Une «étape majeure» franchie
En outre, le document du ministère des Finances, considère l’adhésion de l’Algérie à cette importante institution de développement, laquelle est «le bras financier» des Brics+, constitue une «étape majeure» sur la voie de l’intégration dans le système financier mondial, faisant de l’Algérie le neuvième pays à devenir membre de la Nouvelle Banque de Développement.
Pour rappel et dans un entretien daté de juillet 2023, l’ancienne présidente du Brésil et actuelle directrice de la Nouvelle Banque de développement des BRICS (NDB), Mme Dilma Roussef, s’est dit « favorable » à l’adhésion de l’Algérie au groupe BRICS.
En effet, Mme Roussef, avait fait l’éloge de l’Algérie et son potentiel économique, géographique et démographique, en notant que notre pays recèle de « grands potentiels naturel et humain dont dispose l’Algérie, en plus de sa position géographique stratégique», a-t-elle souligné.
Et d’affirmer que pour le groupe BRICS, l’Algérie est « une puissance économique ». « Il est très important pour nous d’avoir l’Algérie comme membre au sein de notre groupe, qui constitue une puissance économique structuré et voulant s’élargir sur d’autres partenaires», avait-elle souligné.
R.B