Dans le sillage de sa politique de modernisation des infrastructures universitaires, le président Abdelmadjid Tebboune a inauguré dans la soirée d’hier, jeudi 24 avril 2025, la nouvelle faculté de médecine de l’Université Tahri Mohamed.
Un projet structurant qui vise à renforcer la formation médicale dans le sud du pays et à faire rayonner la recherche scientifique au niveau national.
Ainsi et dans cadre de sa visite officielle à Béchar, ce 24 avril 2025, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a inauguré la nouvelle faculté de médecine de l’université Tahri Mohamed (UTMB). Cet événement marque une avancée significative dans la stratégie nationale de modernisation des infrastructures universitaires, notamment dans le domaine de la santé.
Une nouvelle ère pour l’enseignement médical
En effet, ce projet d’envergure, lancé en septembre 2021, a abouti à la réalisation d’un établissement moderne s’étendant sur une superficie de plus de 51 000 m².
La faculté est dotée de quatre amphithéâtres totalisant 1 000 places, de six salles de travaux dirigés, de 24 laboratoires, d’une bibliothèque d’une capacité de 250 places, ainsi que de 40 bureaux destinés aux activités pédagogiques et scientifiques. D’autres structures viennent compléter cet ensemble afin d’assurer un fonctionnement optimal.
En outre, cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans la continuité du développement de l’enseignement médical à Béchar.
La faculté des sciences médicales de l’UTMB a été officiellement créée en 2013 par le décret exécutif n° 13-103, avant d’ouvrir ses portes le 15 septembre 2014. Elle constitue depuis un pôle académique essentiel pour la région.
Cap sur l’innovation et la compétitivité
Par ailleurs, lors de la cérémonie, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le président Tebboune a salué les “efforts remarquables” de l’administration universitaire, dirigée par le recteur. Il a souligné le rôle stratégique de cette institution dans la formation de professionnels de santé hautement qualifiés, au service du développement du système national de santé.
Enfin, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’adapter la formation médicale aux standards internationaux. Il a appelé à l’intégration de la langue anglaise dans les programmes d’enseignement, ainsi qu’à l’utilisation d’outils technologiques innovants, tels que l’intelligence artificielle, pour garantir une formation d’excellence et favoriser une recherche scientifique de haut niveau.