Par R.B
L’Etat poursuit le processus d’octroi des biens publics spoliés lors du règne de la «Issaba» au profit des entreprises publiques.
Ainsi, après l’usine Kia de Batna et les hôtels de l’ex-oligarque Ali Haddad, entre autres, les pouvoirs publics viennent de transférer ce samedi 31 août 2024, le projet de l’usine Ival (groupe italien Iveco), dont le partenaire algérien, Mohamed Baïri, est actuellement en prison, a été octroyé à l’Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires, connu sous le nom Ferrovial.
En effet et lors d’une cérémonie organisée au niveau de la zone industrielle d’Oued El-Bardi( sud-ouest de Bouira) que le wali de Bouira, M.Abdelkrim Laamouri, en compagnie du président directeur général(PDG) de Ferrovial, M.El Amri Bouyoucef, a procédé au transfert de ce projet à l’actif de l’Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires.
Une extension demandée
Selon la fiche technique présentée par la direction de l’investissement de Bouira, ce projet reste dans la continuité du premier, à savoir la construction et le montage des véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, mais aussi, le groupe Ferrovial prévoit l’extension de l’usine laquelle est actuellement réalisée à hauteur de 55%, afin de produire des conteneurs.
À cette requête, le wali de Bouira, a répondu favorablement, tout en exigeant au repreuneur d’«accélérer les démarches administratives», puisque selon ses dires, le terrain au niveau de la zone industrielle est « extrêmement convoité » par d’autres investisseurs. Une fois achevée, cette usine devrait générer pas moins de 750 postes de travail directs et 1200 indirects, est-il mentionné.
Ce projet, faut-il le préciser, était à l’arrêt depuis décembre 2018, où initialement le groupe Iveco, en partenariat avec l’ex-groupe Ival, devait entreprendre le « montage » des véhicules utilitaires de la marque italienne. Or, par la suite, il s’est avéré que ce projet n’était qu’une vaste fumisterie.