Comme il fallait s’y attendre, le nouveau président Argentin, Javier Milei, réputé très proche de l’occident et par conséquent, adepte de l’ultra-liberalisme, a décidé de ne plus rejoindre le groupe des BRICS.
Ainsi et selon plusieurs médias, dont « Le Monde », c’est par le biais d’une lettre adressée au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi qu’aux autres membres du bloc des pays émergents (Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), que l’Argentine de Javier Milei a annoncé ne pas adhérer aux BRICS.
Une nouvelle approche adoptée
En effet et selon la même source, dans sa missive, Javier Milei a expliqué le revirement de son pays, par le fait que l’Argentine, a opté pour nouvelle approche économique et politique, qui ne sont plus en adéquation avec les fondement du conglomérats des BRICS.
« Comme vous le savez, la marque de politique étrangère du gouvernement que je préside depuis quelques jours diffère à de nombreux égards de celle du gouvernement précédent », explique M. Milei qui a pris ses fonctions le 10 décembre.
Plus loin, le nouveau chef d’Etat argentin, a annoncé la » révision » de certains engagements et décisions prises par ses prédécesseurs, notamment en matière de coopération économique et politique.
« En ce sens, certaines décisions prises par l’administration précédente seront révisées. Parmi elles, la création d’une unité (…) pour la participation active du pays aux BRICS », ajoute-t-il dans la missive publiée par plusieurs médias.
Pour rappel, le 24 août entre dernier, le bloc des BRICS avait annoncé une expansion, avec l’invitation faite à six nouveaux pays membres de les rejoindre à partir du 1er janvier : outre l’Argentine, l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.
R.B/Agences