Par K.B
À l’aube d’une échéance électorale cruciale, la capitale « Alger » se prépare à devenir l’épicentre d’une finale politique intense.
Les trois candidats en lice pour l’élection présidentielle du 7 septembre ont tous jeté leur dévolu sur Alger pour y tenir leurs ultimes meetings de campagne.
En effet, ce choix unanime n’est pas le fruit du hasard. La ville aux mille minarets, cœur battant de la nation, s’impose comme le théâtre naturel pour le bouquet final de cette course à la magistrature suprême. Chargée d’histoire et de symboles, Alger offre aux prétendants une scène à la hauteur de leurs ambitions, où résonnera l’écho de leurs dernières promesses et de leurs ultimes appels aux électeurs.
Tebboune à la Coupole
Ainsi, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a choisi la coupole du Complexe olympique Mohamed- Boudiaf, pour organiser son dernier meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale ce mardi, soit quelques heures avant le début du silence électoral qui durera trois jours. M.Tebboune réaffirmé son engagement à poursuivre le développement du pays, en particulier dans les volets économique et social. Tout comme il rappellera les différents acquis et réalisations de son premier mandat.
Aouchiche à la salle Atlas
Pour sa part, le candidat du Front des forces socialistes (FFS), M. Youcef Aouchiche a choisi d’organiser son ultime meeting à la salle Atlas, à Alger. Là aussi, le candidat devrait dérouler et détailler son programme électoral baptisé « Vision ».
À l’occasion, le candidat du FFS, aura à développer pour une dernière fois, son programme lequel s’axe essentiellement sur les volets socioéconomique et l’édification d’un « État social », se basant sur les lignes directrices de la plate-forme de la Soummam.
Hassani opte pour la salle Harcha
De son côté, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), M. Abdelaali Hassani Cherif, animera une rencontre à la salle Harcha-Hacène, où il mettra en valeur son programme ainsi que sa vision du développement du pays sur tous les plans.
Un programme, baptisé « Forsa » littéralement « opportunité », afin selon ses dires d’unifier les Algériens et édifier un partenariat politique réel, comme durant la révolution nationale.
En somme, les trois prétendants à la magistrature suprême du pays, ont opté pour la capitale, pour dérouler, une dernière fois leur programme et tenter de convaincre les plus réticents, à se déplacer dans les bureaux de vote.